Le choix de la date de départ en retraite n'est pas aussi évident qu'on pourrait le croire. Une nouvelle étude menée par la Financière Sun Life, auprès de 2 799 personnes, montre que les Canadiens ne quittent pas leur travail comme ils le planifient. Principale raison de ce changement de programme : leur état de santé.
69% des Canadiens retraités n'ont pas arrêté de travailler à la date qu'ils avaient prévue. Parmi eux, 41% ont dû cesser leur activité avant l'âge qu'ils s'étaient fixé à cause de leur état de santé. Les répondants ont par ailleurs été 45% à avoir connu un problème de santé grave ou un accident, au cours de leur vie. Une situation qui a eu pour 42% d'entre eux des répercussions sur leurs finances personnelles. 25% ont même été confrontés à une diminution partielle ou totale de leur épargne.
La santé, une préoccupation importante mais peu anticipée
82% des Canadiens ayant recours aux services d'un conseiller financier pensent pouvoir assumer leurs frais médicaux à leur retraite, contre 66% gérant seuls leurs finances. Et bien qu'ils considèrent que la dégradation de leur santé constitue une préoccupation importante au fil du temps, ils ne sont que 22% à avoir épargné de l'argent ou à avoir prévu un moyen de couvrir les dépenses de santé pendant leur retraite. Les répondants de l'enquête sont ainsi 53% à avoir déclaré s'inquiéter du coût des médicaments et traitements médicaux à la retraite. 47% ont peur de devoir rester dans un établissement de soins de longue durée plus de temps qu'ils ne pourraient financièrement se le permettre. Et 45% craignent d'épuiser de leur vivant leur épargne-retraite.
L'argent, principale source d'anxiété
La santé n'est pas l'unique source de préoccupation des Canadiens. En effet, 23% ont déclaré avoir été touchés par un problème de santé mentale. Le poids du stress demeure trop important avec 76% des répondants se disant soumis à au moins une source de stress excessif. La principale cause ? L'argent, les trois premiers facteurs énoncés étant : les finances personnelles et celles du foyer (41%), l'idée de devoir respecter un budget (31%) et les dépenses imprévues (30%). Suivent les relations personnelles (29%), la vie au travail (25%) et les problèmes de santé (25%).
À la lumière des résultats de cette étude, Robert Dumas, nouveau président de la Financière Sun Life Québec, encourage les Canadiens à adopter une démarche pour gérer leurs finances. Il a, à ce titre, souligné que les gens faisant appel à un professionnel pour les conseiller sont plus susceptibles de finir leur carrière comme prévu, c'est-à-dire 40% contre 25% pour ceux qui ne le font pas.