Malgré sa popularité, le célèbre réseau social n'a pas sa place au travail pour de nombreuses entreprises à travers le monde, qui n'hésitent pas à en bloquer l'accès à leurs salariés.
Pour limiter le temps perdu au travail à surfer sur le net, certaines organisations ont choisi une méthode radicale : empêcher l'accès à certains sites. Et parmi les plus « blacklistés » par les employeurs, Facebook arrive en tête. Selon l'étude menée par OpenDNS, fournisseur de solutions de sécurité et de filtrage informatique, c'est en effet le réseau créé par Mark Zuckerberg qui détient le record du site le plus bloqué au monde, avec 23 % des entreprises interrogées qui déclarent rendre effectivement son accès impossible depuis le travail. Le célèbre réseau social n'est cependant pas le seul à être dans le collimateur des directions. Parmi les dix sites les plus souvent interdits répertoriés par OpenDNS, on retrouve également MySpace, Youtube ou encore Twitter mais aussi une société de courriel privée, une plateforme de rencontres et le site d'achat en ligne Ebay.
Si certaines organisations invoquent les risques que la consommation de bande passante fait courir au réseau interne de l'entreprise, d'autres n'hésitent pas à justifier leur démarche par un souci de productivité. Les employés passeraient en effet trop de temps sur ces sites « récréatifs ».
L'efficacité des mesures de blocage n'a cependant jamais été prouvée et a même été remise en cause par différentes études. Certains considèrent en effet que la navigation sur ces plateformes peut être un moment de pause pour les salariés. D'autres pensent même qu'elle permettrait de faciliter la communication interne.