28 % des employeurs canadiens utilisent les réseaux sociaux en ligne

Selon la dernière enquête de CareerBuilder128 % des employeurs canadiens utilisent les sites de réseautage virtuel pour rechercher des candidats, et 3 % planifient de le faire dans le futur. Un chiffre cependant bien moins élevé que chez nos voisins américains, où 45 % des employeurs déclarent les utiliser2, soit deux fois plus que l’année dernière.

Une influence plus négative que positive

Ces sites pèsent donc de plus en plus dans la décision de recrutement. 26 % des employeurs canadiens utilisant les réseaux sociaux déclarent que l’information qu’ils y ont trouvée les a déjà dissuadés de recruter un candidat : photo inappropriée pour 55 % d’entre eux, partage d’informations confidentielles sur un précédent employeur (50 %), commentaire discriminatoire (38 %), évocation d’alcool ou de drogue (36 %), mensonge sur les qualifications (26 %),…

A l’inverse, 14 % des employeurs rapportent avoir été influencés positivement par les réseaux sociaux virtuels, notamment parce que le profil confirmait les qualifications professionnelles du candidat (78 %), le candidat a reçu des louanges et des récompenses (70 %), il démontrait de solides capacités de communication (52 %) ou encore parce que le profil évoquait une bonne adéquation de la personnalité avec le poste à pourvoir (52 %).

Facebook en tête

Facebook est consulté par 52 % des employeurs canadiens utilisant le web pour conduire des recherches sur les candidats, une proportion bien plus importante qu’aux États-Unis (29 %). Viennent ensuite LinkedIn (39 %), les blogs (25 %), MySpace (23 %), et enfin Twitter (11 %).

Certes la commissaire canadienne à la protection de la vie privée vient tout juste d’obtenir de Facebook des modifications à son fonctionnement, dont la suppression des données personnelles des utilisateurs lors d’une clôture de compte ou l’interdiction d’indiquer des adresses électroniques de non-membres sans leur consentement. Mais ces changements devraient peu influer les recruteurs, si ce n’est positivement en atténuant les polémiques sur le site.

Mais attention, n’allez pas croire que les recruteurs sont les seuls à avoir recours aux réseaux virtuels. Car les candidats sont de plus en plus friands des commentaires sur les employeurs. Que ce soit via Facebook, Twitter ou des sites comme Rate my Employer, les entreprises doivent donc, elles-aussi, veiller à leur cyber-image…

1 Étude menée au Canada par Harris Interactive, pour le compte de CareerBuilder, en juin 2009, auprès de 419 cadres recruteurs et professionnels des ressources humaines.
2 Étude menée aux États-Unis par Harris Interactive, pour le compte de CareerBuilder, en juin 2009, auprès de 2 667 cadres recruteurs et professionnels des ressources humaines.

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