Les baby-boomers émettent quelques regrets quant à la planification de leur retraite selon un sondage réalisé par la Banque de Montréal. Passé ce constat, ils avancent quelques pistes pour aider les jeunes générations à atteindre la retraite sereinement.
S’ils avaient pu revenir en arrière, de nombreux baby-boomers canadiens (âgés de 45 ans et plus) se seraient montrés plus prévoyants vis à vis de leur retraite. D’après l’étude publiée par la Banque de Montréal, 42 % des 930 personnes sondées avouent qu’elles auraient souhaité commencer à épargner plus tôt. Un quart d’entre elles aurait préféré verser des cotisations régulières et maximales à leur REER. Autre signe de regret : 24 % de ces baby-boomers auraient aimé réfléchir plus au type de retraite qu’ils souhaitaient et constituer un budget en conséquence.
REER et CELI en tête
L’étude de BMO a également permis de mettre en avant quelques conseils pour les jeunes générations dans la vingtaine. Les baby-boomers leur préconisent d’ouvrir un REER dès que possible et d’y cotiser régulièrement (59 %), d’ouvrir un CELI et d’y investir le maximum chaque année (53 %), de prendre le temps d’élaborer un plan financier incluant une composante sur la retraite (50 %) et de chercher à rembourser rapidement tout prêt hypothécaire (45 %).
Faible planification
Le sondage de BMO fait résonance à une étude publiée l’an passé par la banque HSBC et qui analysait "L’avenir de la retraite" à l’échelle mondiale. On y apprenait alors que le Canada occupait la 14ème place en termes de planification de la retraite, derrière l’Inde et la Chine. Dans cette enquête, 65 % des répondants canadiens avaient indiqué ne pas avoir établi de plan financier pour leur avenir. Le manque de moyens et de revenus se révèle un frein pour la grande majorité des répondants n’ayant pas effectué de planification. A l’inverse, les répondants possédant un plan ont amassé plus de deux fois plus d’avoirs de retraite que ceux qui n’en ont pas.