61% des professionnels canadiens se disent à l’aise pour négocier leur salaire
À quel point seriez-vous à l'aise pour négocier un salaire plus élevé ou de meilleurs avantages sociaux avec un employeur qui vous fait une offre d'embauche ? C’est la question posée par le cabinet de recrutement Robert Half International à 1 024 employés canadiens.
Si 61 % d’entre eux se déclarent plutôt voire très à l’aise, 30 % avouent une gêne et 9 % ne savent pas. L’étude note que plus les conditions du marché du travail s’améliorent, plus les professionnels ont un pouvoir de négociations, mais rappelle également que pour que les discussions sur le salaire aboutissent, le candidat doit connaître exactement la latitude dont il dispose. À ce titre, l’étude du cabinet mondial de recrutement spécialisé s’est donc intéressée aux erreurs à ne pas commettre dans le cadre des négociations salariales. Parmi elles : ne pas oser demander une meilleure rémunération, oublier les avantages sociaux, être trop accommodant et mentionner un certain empressement à quitter son poste actuel. L’étude de Robert Half International conseille également de faire suffisamment de recherches au préalable sur la fourchette salariale du poste, de demander à l’employeur de résumer par écrit les conditions et les modalités du poste et enfin de rester professionnel et courtois dans ses négociations.