La plateforme québécoise de cybermentorat entame sa transformation afin de devenir un véritable réseau social. Depuis 15 ans, l’organisme met en relation les jeunes en processus d’orientation avec le monde du travail.
Depuis février, Academos en appelle aux contributions sur la plateforme de financement participatif Indiegogo. L’organisme à but non lucratif espère atteindre un montant de 15 000 $ afin de l’aider dans la refonte de sa plateforme de cybermentorat en véritable réseau social. L’argent collecté servira également dans la mobilisation des jeunes et des mentors sur ce nouveau projet de mise en contact. Les perspectives de développement sont conséquentes puisque Academos espère séduire 100 000 nouveaux jeunes utilisateurs durant la première année de fonctionnement et recruter plusieurs centaines de nouveaux mentors dans des métiers variés. La nouvelle version de la plateforme devrait voir le jour à l’automne 2014.
Un contenu approfondi
Accessible sur tous les terminaux mobiles, la plateforme permettra aux jeunes de se créer rapidement un réseau de connaissances dans le milieu professionnel dès le secondaire et ce, jusqu’à l’obtention de leur premier emploi. Ils pourront poser des questions pratiques à des mentors exerçant le métier qui les intéresse, partager leur passion et leurs inquiétudes avec eux. Ils pourront échanger avec d’autres jeunes souhaitant évoluer dans le même domaine qu’eux mais aussi avec des responsables d’établissement ou d’entreprise. Ils auront la possibilité de bénéficier d’une information personnalisée et recevoir des offres d’emploi, de stage ou de bénévolat. Comme tout réseau social, plus le profil sera détaillé, plus les jeunes obtiendront des informations et des sollicitations en rapport avec leurs intérêts professionnels.
Des enjeux importants
Tout comme lors de sa création, Academos entend proposer des outils d’aide à l’orientation adaptés aux habitudes des jeunes tout en restant fortement connectés aux réalités du monde du travail. Les enjeux sont importants : au Québec, 40% des diplômés du secondaire justifient leur décision d’abandonner leurs études par un manque de buts professionnels. L’accès à un réseau spécialisé dans le domaine de l’orientation pourrait les aider à préciser leurs envies.