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Selon un communiqué de Reuters, le responsable juridique de Monster Worldwide a plaidé coupable, le 15 février dernier, pour manipulation de stock-options. Celui-ci est accusé d’avoir antidaté ses options en fixant les valeurs de référence au moment le plus bas du cours. Cette manipulation douteuse lui ayant, bien sûr, permis de gonfler ses bénéfices lors de l’exercice de ses options…
Un jeu dangereux auquel se seraient prêtés plusieurs cadres dirigeants du site de recrutement. Le dévoilement de l’affaire par le Wall Street Journal avait ainsi fait perdre plus de 7% sur le Nasdaq au titre de Monster en juin dernier. Le vice-président senior du groupe, Miron Olesnyckyj, aurait déjà été renvoyé en novembre suite à cette affaire.
Monster est l’une des 170 entreprises impliquées par la justice américaine dans cette vaste enquête portant sur des manipulations présumées de stock-options, dont Broadcom, Apple, KLA-Tencorp, McAfee et Take-Two. Les dirigeants mis en accusation auraient survalorisé leurs compensations, notamment en exerçant leurs options juste avant une annonce positive faisant remonter le cours.