Voici un bilan des entreprises où des emplois ont été créés et d’autres ont été perdus au cours du mois de décembre 2018.
EMBAUCHES
La firme de consultants Accenture a annoncé fin novembre 2018 son intention de créer d’ici 2020 pas moins de 800 nouveaux postes liés à l’économie numérique. L’entreprise, présente dans les grandes villes canadiennes, compte 5 000 employés.
À Trois-Rivières, la nouvelle firme de solutions technologiques Noovelia, créée à la suite de la fusion d’Epsilia, Pluritag et Divel, entend « jouer dans la cour des grands » et embaucher entre 150 et 200 nouveaux employés au cours des 5 prochaines années. La nouvelle entreprise se spécialise notamment dans les technologies innovantes destinées au secteur manufacturier 4.0.
Grâce à un investissement de 2,2 millions de dollars du gouvernement du Canada, la société Sylvia Fedoruk Canadian Centre for Nuclear Innovation, à Saskatoon (Saskatchewan), créera 50 nouveaux emplois en recherche nucléaire. Cet investissement permettra à l’entreprise d’améliorer son aile « Innovation » afin de mettre au point des usages innovants des technologies nucléaires, notamment en santé et en agriculture.
Le constructeur automobile Ford installera un nouveau centre de recherche à Kanata, en Ontario. D’une superficie de 40 000 pieds carrés, ce centre pourra accueillir 300 nouveaux employés spécialisés en ingénierie, et ce, dès 2020.
L’intelligence artificielle, c’est l’avenir… Quelqu’un en doute-t-il encore ? Au début du mois de décembre, le gouvernement du Canada a annoncé des investissements de près de 6,3 millions de dollars pour soutenir 6 entreprises spécialisées en intelligence artificielle du Grand Montréal. Ce soutien financier permettra de créer près de 1 000 emplois de qualité.
CONGÉDIEMENTS
La nouvelle a eu l’effet d’une bombe : General Motors fermera 5 usines et licenciera 14 000 employés au Canada et aux États-Unis. En tout, le constructeur automobile réduira de 15 % sa masse salariale, et de 25 % le nombre de ses cadres. La société souhaite, par cette restructuration, réaliser des économies de 6 milliards de dollars qui lui permettront « d’accélérer sa transformation », notamment en investissant dans les véhicules autonomes.
Peut-on parler d’un miracle de Noël ? À Sydney, au Cap-Breton (Nouvelle-Écosse), le centre d’appels ServiCom déclare faillite et met à pied près de 600 personnes, à quelques semaines de Noël. Deux semaines plus tard, coup de théâtre : une entreprise de l’Illinois, Marlowe Companies, reprend les activités de ServiCom et annonce que tous les employés seront réembauchés
Tenaris Algoma Tubes, un fabricant de tuyaux d’acier de Sault-Ste-Marie (Ontario) a annoncé la mise à pied de 90 employés ; 78 des 450 employés de l’entreprise perdront leur emploi avant les fêtes, les autres continueront de travailler jusqu’en janvier. Les tarifs douaniers imposés par les États-Unis comptent parmi les raisons de ces licenciements.
Le géant de la presse Thomson Reuters a annoncé, début décembre, qu’elle supprimera d’ici 2020 3 200 emplois à travers le monde, soit 12 % de sa main-d’œuvre. La décision de la société s’inscrit dans le cadre d’un plan visant à réduire ses dépenses.