Voici un bilan des entreprises qui ont annoncé des embauches et des mises à pied au cours du mois de novembre 2017.
Les embauches
L’entreprise Club Auto a annoncé qu’elle prévoyait créer 150 emplois à Moncton, au Nouveau-Brunswick, au cours des cinq prochaines années. La compagnie compte donner de l’expansion à son service de gestion de l’expérience client auprès d’acteurs importants du secteur automobile.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1067098/club-auto-150-emplois-moncton-acadie-nouveau-brunswick
Les affaires vont bien du côté de Bombardier : le fleuron québécois de l’astronautique embauchera environ 1 000 nouveaux employés afin de compléter la production du biréacteur d’affaires Global 7000. Les menuisiers, ébénistes et rembourreurs que Bombardier engagera au cours des 18 prochains mois assureront la finition intérieure de l’appareil.
Mille semble être le chiffre de novembre : en effet, Amazon, le géant du commerce en ligne, a annoncé ce mois-ci qu’il comptait lui aussi créer 1 000 nouveaux emplois à Vancouver, en Colombie-Britannique d’ici 2020. La location d’un immeuble de 4 500 mètres carrés sera nécessaire pour installer tout ce beau monde.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1065284/siege-social-technologie-economie-vancouver-commerce
Vancouver reçoit décidément de belles nouvelles : afin de « soutenir la croissance de l’écosystème technologique de la Colombie-Britannique », Microsoft créera 50 emplois dans le marché de la réalité mixte. Cette annonce survient au moment où la province cherche à renforcer son économie numérique.
Lepage Millwork, un fabricant de portes et de fenêtres haut de gamme à Rivière-du-Loup, a de beaux projets d’expansion grâce à un prêt gouvernemental de 9,6 millions de dollars : l’usine sera grandie et accueillera bientôt 105 nouveaux employés, qui contribueront à la fabrication de nouveaux produits aptes à concurrencer les produits américains.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1063804/emploi-riviere-du-loup-lepage-millwork-investissements
Les congédiements
Des revenus publicitaires en déclin constant forcent la direction de Bell Média à faire tomber le couperet sur son personnel : au moins 50 personnes seront mises à pied au cours d’une restructuration majeure dans ses stations de télévision et de radio à travers le pays.
Barbie est sauve, mais Mattel ne voit pas l’avenir rose pour autant : une ère d’austérité s’annonce pour le fabricant de jouets américain, qui devra supprimer des emplois, fermer des usines et se débarrasser de 40 % de ses marques afin d’économiser 650 millions de dollars US d’ici 2019. Combien d’emplois exactement ? Où ? Quels métiers ? On l’ignore pour l’instant.
Les temps sont durs pour General Electric. Le fabricant de moteurs d’avions et de turbines devra restructurer ses divisions et supprimer ce faisant des milliers d’emplois afin de réduire ses coûts. GE n’a pas donné de précisions quant aux régions concernées ni n’a détaillé le nombre exact d’emplois perdus.
Parce que son contrat relatif à la construction du nouveau pont Champlain est parvenu à échéance, le Groupe Canam a mis à pied une quarantaine de personnes dans une dizaine de ses usines, dont celles de Québec et de Saint-Gédéon-de-Beauce, début novembre. Le fabricant a construit des caissons faisant partie de la superstructure en acier du pont.
http://www.lecourrierdusud.ca/mise-a-pied-chez-canam/
Bombardier ne va malheureusement pas bien partout sur la planète : la société devra supprimer 280 postes administratifs à Belfast, en Irlande du Nord, en accord avec son plan de restructuration, annoncé il y a un an, qui vise à éliminer 7 500 postes et réduire les coûts.