Voici un bilan des entreprises où des emplois ont été créés et d’autres ont été perdus au cours du mois de mars 2019.
EMBAUCHES
La société Canopy Growth a reçu de Santé Canada une licence de production pour son installation de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. L’entreprise a donc le feu vert pour lancer la production de 5 000 kg de cannabis légal annuellement. Plus de 130 nouveaux emplois seront créés à Fredericton.
Basée Saint-Jean (Terre-Neuve-et-Labrador), la compagnie PAL Aerospace vient de décrocher un contrat de 128 millions de dollars du gouvernement canadien pour faire de la surveillance maritime en vue de lutter contre la pêche illégale. Ce mandat permettra à l’entreprise de créer environ 100 nouveaux emplois en Atlantique et en Colombie-Britannique.
Shaker Cuisine et Mixologie, une chaîne de Québec en pleine expansion, ouvrira une nouvelle enseigne sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, dans l’ancien local du Buonanotte. Ce restaurant de tartares, cocktails et burgers gourmets comptera 270 places à l’intérieur et une terrasse. Environ 80 nouveaux emplois seront créés.
Miralis, un fabricant d’armoires de cuisine de Saint-Anaclet-de-Lessard (Bas-Saint-Laurent) investira 7,4 millions de dollars dans l’automatisation de sa production. Au lieu d’éliminer des emplois, cependant, ce projet en créera plutôt 25 nouveaux au cours de la prochaine année.
CONGÉDIEMENTS
L’ambition de la Banque Laurentienne de se concentrer sur les services en ligne et aux entreprises au détriment du service au comptoir pour les particuliers pousse l’institution bancaire à réduire ses effectifs de 10 % : 350 postes seront supprimés au Québec.
À Montréal, un centre d’appels de l’entreprise américaine TTEC éliminera 212 postes d’ici la fin du mois d’avril. L’entreprise évoque la perte d’un client important pour justifier ces licenciements. À noter : TTEC avait racheté en 2016 Atelka, l’entreprise cofondée par l’ex -Dragon François Lambert.
Le mois de mars a été difficile pour les centres d’appels. À Rouyn-Noranda, l’entreprise Nordia a annoncé qu’elle « fermerait définitivement ses portes » en décembre 2019, faute de rentabilité, ce qui entraînera la perte de 88 emplois.
Face à des prévisions de production réduites, la société Iamgold a annoncé la mise à pied de près du tiers de ses travailleurs à la mine d’or Westwood, de Preissac (Abitibi-Témiscamingue). Entre 200 et 220 employés pourraient être touchés par cette restructuration.
À l’international, le géant de l’automobile Volkswagen a annoncé son intention de supprimer entre 5 000 et 7 000 postes d’ici 2023 afin de se donner une marge de manœuvre financière suffisante pour faire migrer ses activités vers la voiture électrique et autonome.