La fin de l’été sonne celle des congés. Difficile de reprendre le travail avec enthousiasme. Le blues des vacances vous guette. Voici comment ne pas y succomber.
Les salariés québécois prennent en moyenne quinze jours de congés estivaux. Des études scientifiques tendent cependant à démontrer que les vacances ne sont réelles qu’au bout de trois semaines : la première, le corps se repose, la seconde, c’est au tour de l’esprit et la troisième, la personne se régénère et se réinvente. Au bout de 20 jours, la coupure est donc réelle et le repos, tant psychologique que physiologique, plus efficace. Le syndrome du blues du retour des vacances est quant à lui plus fréquent que peuvent le penser les employeurs. Il peut s’expliquer par des congés trop brefs, la reprise d’un travail très stressant ou le choc du retour à « la réalité ».
Lâcher du lest
Dans tous les cas, une période de transition peut s’avérer nécessaire. Pour conjurer le spleen des employés, les gestionnaires doivent leur permettre de reprendre leur marque de manière progressive. Les tâches qui leur sont assignées doivent être plus simples dans les premiers jours, pour ne pas tuer l’enthousiasme qui sommeille encore chez eux. De la même manière, les managers éviteront de planifier une réunion à 8h30 le lendemain du retour des vacances. Ils laisseront leurs salariés prendre quelques minutes pour raconter leurs vacances autour de la machine à café. S’ils ne jouent pas le jeu, ils risquent de créer de la frustration au sein de leurs équipes et de les rendre par conséquent contre-productives. Car privé de cette période tampon, un salarié peut en effet avoir plus de mal à se replonger dans son travail, selon les psychologues du travail.
Prendre l’air
Les vacances sont peut-être terminées mais l’été, lui, est toujours là. Les études scientifiques prouvent que le soleil et la luminosité jouent sur le moral. Pourquoi ne pas profiter des derniers beaux jours pour rebooster celui des effectifs de l’entreprise ? Pour ce faire, les gestionnaires peuvent organiser des réunions de travail à l’extérieur, des déjeuners au parc. Ou encore organiser des after-works sur les terrasses des cafés pour prolonger le sentiment de profiter de la belle saison et ménager ainsi la rentrée professionnelle et la réintégration des salariés. Si les employeurs ne sont pas des adeptes du plein-air, rien n’empêche les équipes de sortir pendant l’heure du déjeuner pour faire une promenade et ne pas se retrouver en manque de soleil.
Préparer son retour
Côté salariés, plusieurs astuces peuvent faciliter la reprise. Et cela commence en amont des congés : on ne part pas en laissant des dossiers à chaud. On délègue au maximum pour ne pas se retrouver à gérer des crises dès le retour. En procédant ainsi, on remet les pieds au bureau de manière plus sereine, prêt à relever de nouveaux défis. De la même manière, on s’épargne toute pression inutile : on se donne une journée pour prendre connaissance/répondre aux mails qui se sont accumulés pendant l’absence et on prend quelques jours pour se remettre à jour dans ses dossiers.