Le quotidien californien The Orange County Register a récemment fait mousser l’opinion en ranimant le sujet des « assurances vie d’entreprise ».
Aussi appelées « dead peasant » ou « dead janitors » ces assurances existent depuis au moins les années 50, et sont couramment proposées par les assureurs qui expliquent qu’il s’agit de se prémunir d'un risque comme d'un autre, pour que les activités de l'entreprise soient maintenues en cas de décès : conçues pour les propriétaires d'entreprises, leurs associés et leurs employés clés, ces assurances permettent à l'entreprise qui se charge de régler les primes de s'assurer contre la mort d'un salarié. Sans rentrer dans les technicités d’assureurs, mais pour éviter toute paranoïa, on peut imaginer que ces contrats sont strictement encadrés, et que les conditions de sécurité au travail particulièrement respectées!
Ainsi, suivant la mise de départ, le risque que la personne meure vite ou pas, suivant l’âge et le sexe, une entreprise, à la mort d’un de ses salariés pourrait toucher une somme plus ou moins élevée, pouvant varier de quelques dizaines de milliers de dollars à beaucoup plus….
Les opposants les plus virulents à cette pratique pointent du doigt un moyen pour les compagnies de se faire de l’argent sans rien faire.
Et certains vont plus loin en dénonçant carrément des contrats d’assurance mis en place pour des employés auxquels on n’a pas même pas demander leur consentement, et cela de façon largement répandue.
S’il n’existe pas de données officielles concernant les entreprises qui sont bénéficiaires des assurances vie de leurs employés, la liste suivante (McClanahan Myers Espey LLP) regroupe néanmoins les compagnies les plus susceptibles d’en faire partie : http://deadpeasantinsurance.com/which-employers-bought-policies-on-the-lives-of-employees/