Comment faire face aux intrigues de bureau ?

 
Commérages, rumeurs, flatteries… Le monde du travail est souvent peuplé d'intrigues dont on se passerait bien. Mais que l'on soit actif ou passif, il faut bien y faire face tant leur nombre est important. C'est ce que révèle une enquête menée par le cabinet Robert Half.
 

Les rumeurs et les commérages au bureau circulent plus abondamment qu'on ne le pense en Amérique du Nord. En effet, l’étude de Robert Half révèle que 40% des employés se définissent comme des acteurs37472880-thb.jpg  occasionnels des intrigues qui se déroulent au sein des entreprises. 14% se définissent comme des acteurs actifs dans le but d'avoir de l'avancement. Les autres (39%) se disent neutres et préfèrent se tenir à l'écart des jeux internes.

 
Rumeurs et commérages en tête
 
Parmi les intrigues les plus répandues au bureau, on retrouve les rumeurs et les commérages cités par plus d'un employé sur deux (54%). Ils sont suivis par les flatteries pour mieux s'attirer les faveurs du patron (20%) et le fait de s'attribuer le travail des autres (17%). Les intrigues plus graves comme saboter les projets des collègues n'ont été relevées que par 2% des répondants.
 
Cinq types d'acteurs
 
Même s'il n'est jamais judicieux de s'impliquer dans les intrigues de bureau, il est toutefois important de les connaître. C'est la raison pour laquelle Robert Half délivre cinq conseils afin de travailler efficacement avec les auteurs des intrigues.
 
1. Le colporteur de ragots. Il adore propager des rumeurs. Un bon conseil : tenez-vous loin de lui et ne lui dites rien qui pourrait alimenter son moulin.
 
2. L'usurpateur. Sa spécialité ? S'attribuer le mérite du travail des autres. Pour collaborer au mieux, documentez vos contributions et faites un point régulièrement avec un supérieur.
 
3. Le flatteur. Autrement dit le "lèche-bottes". Rien ne sert de perdre son sang-froid face à ses agissements. Les gestionnaires ne sont en général pas dupes.
 
4. Le saboteur. Gare à vos arrières en collaborant avec lui. Limitez plutôt les contacts et n'ayez pas peur de vous défendre face à ce maître de la manipulation.
 
5. Le conseiller. Il entretient une relation étroite avec les patrons qu'il informe de ce qu'il voit. Entretenir de bons rapports avec lui n'est pas une mauvaise chose.

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