On nous a qualifiés de « génération de Peter Pan », « d’adultes-adolescents », « d’enfants-adultes » et de tant d’autres adjectifs pour expliquer comment nous retardions, davantage que les générations précédentes, le passage à l’âge adulte. On prend généralement plus de temps pour finir l’université, pour nous marier, pour quitter la maison, pour construire une famille et pour entrer sur le marché du travail.
Que ce soit d’avoir trop vu la génération baby boomer de nos parents surmenés à la recherche d’un style de vie plus équilibré ou simplement car nous sommes plus idéalistes, je pense que ma génération commence à réaliser l’importance de choisir une vie professionnelle qui réponde à des qualifications, mais qui s’accommode aussi de la personnalité, des valeurs et passions.
Avec des attentes supérieures et un point de vue différent par rapport à la génération précédente, il semble que nos futurs employeurs essayent de trouver rapidement la meilleure façon de nous attirer, de nous gérer et de nous retenir alors que nous commençons à entrer sur le marché du travail.
En tant que stéréotype de la génération Y, je vais essayer d’éclairer cette question en précisant les quelques points auxquels je tiens dans un environnement de travail.
Avoir le portrait global – Nous tenons à avoir le sentiment d’être partie prenante d’un projet qui dépasse notre simple travail personnel. Il faut donc toujours nous expliquer pourquoi telle tâche doit être faite, et en quoi celle-ci permettra à l’entreprise d’accomplir sa vision. Où se situe ma contribution dans ce portrait global?
Répondre à la question, « Quel est mon avantage? » – Quelles compétences vais-je développer en travaillant pour votre entreprise? Quelles sont les opportunités? Comment vais-je évoluer? Nous connaissons nos aptitudes et savons ce que nous pouvons offrir à l’entreprise, mais nous souhaitons aussi savoir ce que cette dernière peut nous offrir.
Fournir des opportunités d’avancement – Gardez-nous motivés en nous proposant sans cesse des opportunités intéressantes de développement. Dès que nous sentons que notre poste ne nous permet plus d’apprendre ni d’être stimulés, nous bougeons.
Respect – N’imposez pas votre autorité. Vous êtes le patron, c’est écrit sur votre porte et sur vos cartes d’affaires. Vous prenez les décisions et vous avez une place de stationnement à votre nom. Nous acceptons tout ceci, il n’y a aucune raison de nous dénigrer. Nous respecterons votre autorité à condition que vous nous traitiez avec respect.
Justifier les procédures – Nous posons des questions sur tout, et nous attendons une réponse satisfaisante. Pourquoi une chose est-elle faite de cette façon? Si la raison n’est pas valable, nous ne l’exécuterons pas. Soyez capable de justifier et d’expliquer le raisonnement qui est derrière une action ou une procédure.
Je pense qu’avoir à l’esprit ces cinq points quand on traite avec un Y permet d’éviter de nombreuses confusions et des conflits inutiles. Et qui sait, vous serez peut-être capable de garder un membre de la génération Y dans votre compagnie pendant plus de cinq ans.
Sean Aiken est un chercheur d’emploi à l’échelle nationale. Il voyage actuellement partout au Canada en acceptant un emploi différent chaque semaine. Il est fidèle à son adage « la recherche d’une passion, et pas seulement une carrière ». Visitez www.OneWeekJob.com pour découvrir où il travaille cette semaine, ce qu’il apprend de son voyage ou pour lui offrir vous-même « Un emploi d’une semaine ».