De l’impartition au partenariat


Décider de donner une portion de votre responsabilité qu’elle soit la paie, le recrutement, la formation ou la rémunération est une décision stratégique. Ceci étant dit, cela répond souvent à des besoins économiques. Les fameuses économies d’échelles. Toutefois, cela ne se fait pas sans risque et à l’impartition peut se substituer un partenariat fort « gagnant-gagnant ». La différence est mince mais l’intention est différente. Le partenariat va au-delà de la relation d’affaires et de la transaction financière. Le partenariat suppose que les deux parties sont impliquées à part égales. La responsabilité n’est pas totalement transférée à celui qui doit livrer un service. Pour un partenariat réussit voici quelques points essentiels à respecter :

  • Partager les mêmes valeurs. Votre fournisseur de service doit absolument partager les mêmes valeurs que vous. Vous devez vous entendre au-delà des modalités et des processus de fonctionnement. Que ce soit dans la gestion des dossiers, dans la façon d’intervenir ou d’interagir avec les individus.
  • Être transparent dans votre mode de communication et d’intervention. Il ne devrait pas y avoir de mandats cachés. Plus vous serez clair sur vos attentes et sur vos contraintes, plus votre partenaire sera en mesure de comprendre les enjeux et la situation dans sa globalité.
  • Informer votre marché du partenariat. Aucune différence entre vous et l’entreprise partenaire pour le marché. Votre « third party » est votre voix et vous le faite savoir.
  • Le partenariat est une solution ajustée à votre problématique. Que ce soit pour élargir votre offre de service, ajouter de l’expertise ou réduire vos coûts standards, c’est un moyen de vous consolider.
  • Le partenariat doit être rentable pour les deux. Vous avez autant à y gagner que l’autre. Il est capital de bien établir les paramètres de l’intervention et vous devriez être capable de le chiffrer en dollars. Si le partenariat est lourd à gérer ou qu’il ne vous rapporte rien, il n’a pas de raison d’être.
  • Un partenariat est cadré dans le temps. Il vous appartient de définir les périodes d’évaluation. Qu’il soit annuel, bi-annuel, triennal, le partenariat a un début et une fin et il est soumis à des bilans réguliers.
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