En moyenne, les écarts de salaire entre les hommes et les femmes ont diminué sur les vingt dernières années au Canada, même s’il reste des disparités, d’après Statistique Canada.
En 1998, les femmes gagnaient en moyenne 22,34 dollars de l’heure, contre 27,51 dollars pour les hommes, soit un écart de 18,8 %. En 2018, l’écart a chuté de 5,5 points : avec 26,92 dollars de l’heure pour les femmes et 31,05 pour les hommes, il s’élève à 13,3 %, selon un rapport de Statistique Canada.
Parmi les explications, sont avancés le niveau de scolarité, plus élevé chez les femmes puisque 41,2 % d’entre elles sont aujourd’hui titulaires d’un baccalauréat universitaire ou d’un niveau supérieur, contre 32,3 % des hommes ; la plus forte syndicalisation des femmes (35,4 % contre 29,5 % des hommes) ; et la proportion de femmes plus élevée dans le secteur public (34,1 % contre 18,7 % des hommes).
Les raisons des écarts persistants
Si les femmes continuent de gagner moins que les hommes, c’est en partie parce que ces derniers occupent une plus grande place dans des secteurs plus rémunérateurs, tels que la construction, la fabrication, l’extraction minière, l’exploitation en carrière, l’extraction de pétrole et de gaz, ou encore les professions spécialisées en sciences naturelles et appliquées. Par ailleurs, seuls 4,8 % des hommes travaillent à temps partiel, contre 16 % des femmes. L’expérience de travail et le biais liés au sexe font aussi partie des éléments qui influencent la rémunération.
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