Bilan des embauches et des licenciements – Février 2020

Voici un bilan des entreprises où des emplois ont été créés et d’autres ont été perdus au cours du mois de février 2020.

 

EMBAUCHES

En forte croissance, le logiciel Dayforce permettra à l’entreprise Ceridian d’embaucher 400 personnes en 2020. Au cours des cinq prochaines années, le nombre de nouveaux emplois augmentera à 2 000 et ces derniers seront répartis dans plusieurs de leurs bureaux donc ceux de Montréal, de Toronto et d’Ottawa.

Le géant américain Google ouvrira de nouveaux bureaux en sol canadien d’ici 2022. Cette expansion créera près de 5 000 nouveaux emplois, dont 800, à Montréal. Notons que les nouveaux bureaux de la rue Viger remplaceront les installations déjà existantes.

Le transfert des opérations de Lolë chez Wiptec permettra à cette entreprise de Sherbrooke de créer 25 nouveaux emplois. Ce transfert ne touchera toutefois pas les futures installations de Wiptec à Montréal, qui permettront de créer pas moins de 1 000 nouveaux emplois.

Un investissement de 15 millions de $ du Gouvernement du Canada permettra à l’entreprise Bioindustrial Innovation Canada de créer 600 nouveaux emplois à Sarnia, en Ontario. Cette contribution servira à l’intégration de nouvelles technologies vertes et durables.

Spécialisée dans la fabrication de tubes pour les avions, Lauak Canada a annoncé la création d’une centaine de nouveaux emplois dans son usine de Mirabel. Pour y arriver, l’entreprise investira près de 37 millions de $ de plus que les 3 millions de $ accordés par le gouvernement fédéral. Acquise en 2018, l’usine du Québec a déjà permis de créer une vingtaine d’emplois.

 

CONGÉDIEMENTS

Après une année difficile pour l’industrie du cannabis, Aurora Cannabis a annoncé la suppression de 500 postes. Les entreprises Tilray et Supreme Cannabis Company ont quant à elles annoncé qu’elles devraient remercier de 10 % à 15 % de leur main-d’œuvre afin de réduire leurs coûts. Certains analystes prévoient que les mois à venir entraîneront des réductions de personnel et des changements de direction plus dramatiques encore.

Le ministre de l’Éducation du Québec, Jean-François Roberge, a adopté sous bâillon la loi 40 dans la nuit du 7 au 8 février 2020. Résultat : 700 élus et commissaires scolaires ont perdu leur emploi du jour au lendemain. Ce changement permettra toutefois au gouvernement du Québec de réaliser des économies de 45 millions de $ au cours des quatre prochaines années.

Paccar, le constructeur des camions Kenworth et Peterbilt, éliminera dès le 2 mars les 300 quarts de soir de son usine de Sainte-Thérèse. Une centaine d’employés seront transférés au quart de jour tandis que les autres seront mis à pied. Il s’agirait cependant d’une mesure temporaire due à une baisse notable des ventes.

Annoncée en octobre dernier au moment de l’arrêt de production du Flex et du Lincoln MKT, la compagnie Ford vient de licencier 400 travailleurs de son usine d’assemblage à Oakville, près de Toronto. Une cinquantaine d’emplois ont finalement pu être conservés et transférés à l’usine de Windsor. Il s’agit de la deuxième vague de licenciement pour cette usine de Ford qui avait déjà supprimé 200 postes l’été dernier.

Le géant québécois de l’agroalimentaire Saputo fermera deux usines d’ici janvier 2021, soit une en Ontario et une autre au Nouveau-Brunswick. Près de 280 employés seront touchés par cette décision et recevront une indemnité de départ. Certains auront toutefois la chance d’être mutés vers d’autres sites. Ces changements sont dus à une baisse des ventes de lait nature.

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