Sur la toile depuis janvier dernier, Workland veut « révolutionner » le recrutement en ligne en mesurant le degré de compatibilité entre une entreprise et un candidat. Entrevue avec Julie Hubert, fondatrice cette plateforme web d’un nouveau genre.
Qu’est-ce-qui différencie Workland de la multitude de sites de recrutement qui existent déjà ?
On a pris une niche différente. En plus des services que nous offrons aux candidats, nous aidons les employeurs à accélérer et à faciliter le recrutement. Nous nous occupons de présélectionner les candidats qualifiés en fonction des attentes des employeurs. Grâce à notre système automatisé, les recruteurs ont accès à un bassin de candidats pré-qualifiés et peuvent voir en quelques secondes ceux qui ont le meilleur degré de compatibilité avec le poste à pourvoir.
Comment garantissez-vous aux recruteurs que la perle rare se trouve parmi les candidats proposés?
Les candidats remplissent un profil complet en ligne. Nous analysons en parallèle les besoins de l’entreprise. Notre algorithme nous permet d’évaluer le niveau d’adéquation entre le profil du candidat et celui du poste à occuper. Le système classe les candidats en fonction du pourcentage de compatibilité, ce qui permet aux employeurs de concentrer leurs efforts sur l’évaluation des meilleurs candidats pour le poste.
Si un recruteur est intéressé par Workland, comment doit-il procéder ?
Nous offrons différents forfaits aux employeurs. Nous les invitons à consulter notre site et à prendre contact avec nous. Une fois que le recruteur aura rempli son profil en ligne, il aura automatiquement accès à la banque de candidats potentiellement intéressants. Par la suite, il n’y a aucune obligation tant pour le candidat que pour l’employeur.
Y-a-t-il des coûts de participation ?
Pour devenir membre, les employeurs doivent payer des frais annuels qui restent dérisoires comparativement au coût réel d’un processus de recrutement. En général, les recruteurs économisent entre 5 000 $ et 25 000 $ grâce à nos services. Cette adhésion leur permet d’afficher autant de postes qu’ils le désirent, sans aucun frais supplémentaire. En cas d’embauche, le recruteur nous reversera une commission.
Faut-il évoluer dans un secteur particulier pour profiter de Workland ?
On se concentre sur les professionnels du monde de l’entreprise. Nous travaillons surtout au placement de cadres moyens et supérieurs.
Jusqu’à présent, Workland a-t-il répondu aux attentes des employeurs ?
La réponse des employeurs est vraiment positive. Les résultats sont au rendez-vous puisqu’on a réduit considérablement le délai à l’embauche à quelques semaines, alors que les délais peuvent varier de 2 à 6 mois en règle générale.
Comment envisagez-vous l’avenir ?
Au départ on a voulu travailler avec un nombre restreint d’employeurs pour peaufiner notre offre et notre technologie. Après quelques mois d’activité on est très clairement dans notre phase de croissance à présent. Aujourd’hui, notre technologie est stabilisée, ce qui nous permet d’aller plus loin. On souhaite mettre Workland littéralement entre les mains des recruteurs. On espère en « recruter » davantage, en offrant notamment des prix particulièrement intéressants.