Fidélisez vos employés !
Un turnover élevé coûte cher à l’entreprise : coût du recrutement, frais de formation, perte d’expérience, bouleversement des projets,… Quatre phases clés peuvent vous assurer de garder vos bons employés, d’après l’étude du site anglais The IT Job Board sur la rétention des salariés dans le secteur des nouvelles technologies. Des conseils avisés à consulter sans modération…
De bons outils de mesure
Première étape : mesurer précisément le turnover, c’est-à-dire identifier les particularités de chaque département et établir des prévisions pour les années à venir. The IT Job Board propose trois indicateurs d’évaluation :
- le taux brut : le nombre de départs annuels à date divisé par le nombre d’employés à date
- le taux de stabilité : le nombre d’employés sur toute l’année divisé par le nombre d’employés il y a un an
- la stabilité cumulée : la durée cumulée de service de tous les employés à date divisée par la durée cumulée de service sans le turnover de l’année
Autre paramètre à mesurer avec précision : le coût du recrutement. Les frais les plus évidents sont ceux liés à la recherche et à la sélection du candidat, à son intégration et à sa formation. Il faut comptabiliser également le temps passé par les autres collaborateurs, les managers et les ressources humaines.
Enfin, les coûts indirects sont liés à la perte de compétence : baisse de productivité, perdition d’expérience, discrédit vis-à-vis des clients, inefficacité du remplaçant pendant ses débuts et inefficacité des collègues pendant la période de formation.
Les économistes estiment que chaque remplacement coûte entre 50% et 200% du salaire annuel !
Des informations fiables
Pourquoi vos employés partent-ils ? Un audit régulier doit permettre de comprendre les points faibles de votre politique de fidélisation.
Les entretiens de sortie sont de précieuses sources d’information, à la condition qu’ils soient menés par une personne indépendante pour garantir la franchise de l’ex-collaborateur. Des enquêtes d’opinion interne, conduites par un auditeur externe ou par le biais d’un questionnaire en ligne, sont aussi révélatrices. Et pourquoi ne pas interroger les anciens collaborateurs, une fois partis, sur les raisons de leur départ et sur ce qu’ils apprécient chez leur nouvel employeur ?
Un recrutement à long terme
Le recrutement est le fondement d’un turnover équilibré. Un mauvais recrutement aboutira, à coup sûr, à un départ précipité.
Une politique de recrutement efficace à long terme passe, notamment, par une communication pertinente vis-à-vis des candidats. Il vous faut identifier les besoins réels de votre entreprise et être franc pendant les entretiens. L’utilisation de tests de recrutement peut vous aider à améliorer votre sélection.
Pensez également à auditer vos prestataires : lesquels vous ont permis de recruter des employés efficaces et fidèles ?
Enfin, soyez en permanence à l’écoute de vos recrues potentielles en participant à des salons ou en organisant des portes ouvertes.
Des employés heureux
Dès le départ, assurez-vous d’une bonne intégration du nouveau collaborateur. Prenez le temps de l’accueillir et de l’assister pendant ses premiers jours, par exemple grâce à un système de tutorat.
L’évolution professionnelle est un point central pour éviter les départs. Un collaborateur quitte souvent son entreprise parce qu’un autre employeur lui propose une promotion ou parce qu’il ne s’accomplit plus dans son travail. Soyez proactif : consultez régulièrement vos employés en dehors des évaluations pour connaître leurs aspirations, identifiez vos talents clés et proposez leur des plans de carrière.
La rémunération est aussi un facteur déterminant. Vous devez veiller à être en phase avec le marché. Les conditions de travail sont au moins aussi importantes : retraites, assurances sociales, heures de bureau,… N’ayez pas peur d’utiliser de nouveaux types d’avantages pour vos talents clés tels que l’aménagement des horaires ou le travail à distance.
Enfin, n’oubliez pas votre culture d’entreprise qui doit être plus attrayante que celles de vos concurrents.