Selon une enquête du groupe Robert Half menée en août dernier, les professionnels qualifiés en finance sont plus optimistes que jamais et n’hésitent plus à négocier durement leurs salaires et avantages. Alors qu’en 2006, 29 % d’entre eux songeaient, lors d’un éventuel changement de travail, à négocier une augmentation de leurs salaires et avantages, ils seraient aujourd’hui 58 % à le faire. Ainsi, 55 % des employés en finance ont vu leurs avantages salariaux révisés à la hausse en 2007, contre 45 % l’an dernier.
Car la main-d’œuvre qualifiée se faire rare en finance : 57 % des 1 000 responsables du recrutement interrogés avouent avoir rencontré des difficultés lors de ces 12 derniers mois pour embaucher le candidat idéal ! Les postes techniques sont les plus difficiles à pourvoir : 43 % des recruteurs affirment devoir lutter pour trouver de tels candidats, soit une augmentation de 6 % par rapport à l’année précédente.
D’après Robert Half, si le salaire et les avantages restent des conditions primordiales lors d’une embauche, c’est ensuite la culture d’entreprise qui prend le relais dans les préoccupations des professionnels de la finance. Les responsables du recrutement en sont bien conscients ; 31 % disent avoir modifié leurs politiques d’entreprises lors de ces 12 derniers mois, afin d’augmenter le taux de fidélisation de leurs employés. Les mesures prises : augmentation des salaires, développement de la culture d’entreprise, promotions, possibilités d’évolution…