Le gouvernement gèle les cotisations de l'assurance-emploi
Cette semaine, le ministre fédéral des Finances Jim Flaherty a annoncé le gel du taux des cotisations à l’assurance-emploi. Le gouvernement Harper a donc renoncé à la hausse de cinq cents initialement prévue, un revirement qu’il explique par la baisse du chômage et l’augmentation du nombre des cotisations. Le barème des cotisations se maintiendra à 1,88 $ par tranche de 100 $ de revenu assurable jusqu’en 2016. Un travailleur fera une économie de 24$ par an, s’il atteint le seuil des 48 600$. De son côté, une entreprise qui emploie dix salariés, paiera 340 $ de moins chaque année. Ceux qui contribuent à l’assurance parentale, verront le taux baisser de 35 cents pour atteindre 1,53$. Les employeurs assument près de 60% du coût du régime ; par cette mesure, Ottawa souhaite soutenir et stimuler la création d’emplois.
Un tiers des parents ne comprend pas le métier de son enfant
Un parent sur trois aurait des difficultés à expliquer en quoi consiste la profession exercée par son enfant. C’est ce qui ressort du sondage réalisé par LinkedIn auprès de 12 015 parents et de 13 064 employés dans 14 pays différents dont le Canada. Selon l’étude, 55% des parents souhaiteraient en savoir plus sur ce que fait sa progéniture afin de pouvoir mieux la conseiller sur l’évolution de sa carrière (un tiers des répondants). Plus précisément, 74% des parents canadiens ont du mal expliquer en quoi consiste le poste de correcteur. Pour 72% d’entre eux, c’est celui de linguiste informaticien (scientist data) qui pose problème, suivi de l’actuaire (66%) et du manager des médias sociaux (65%). Viennent ensuite le responsable de relations publiques (60%), le sociologue (58%), le producteur de radio (55%), le créateur de mode (49%), l’ingénieur (46%) et le manager sportif (45%).
Compétitrices ou protectrices : les femmes face à un conflit intérieur
Les femmes peuvent être tiraillées entre deux pans de leur personnalité dans le travail : leur côté ambitieux et leur nature protectrice. C’est ce que démontre l’étude récente « How Competitive are Female Professionals ? A Tale of Identity Conflict » menée conjointement par deux universités canadiennes, celles de Guelph et de Ryerson, et par l’université néo-zélandaise de Canterbury. Ainsi, les femmes qui se perçoivent comme chaleureuses, solidaires et attentives, rivalisent beaucoup moins que leurs collègues féminines qui se définissent comme carriéristes, ou que leurs collègues masculins. L’étude met également l’accent sur le rôle des genres et leurs stéréotypes en révélant que ces derniers proviennent des fonctions sociales que les femmes et les hommes ont traditionnellement occupées dans la société.