Interjob.ca, un nouveau jobboard payant pour les candidats
Pari risqué pour le nouveau site emploi lancé par Nicolas Saint-Germain et Simon Dubreuil. Spécialisé dans les technologies de l’information et la communication, se veut entièrement gratuit pour les entreprises et payant pour les candidats. Le système fonctionne sur la base de forfaits de timbres interjob. Chaque timbre permettant à un chercheur d’emploi d’envoyer son CV à une entreprise. Pourquoi lancer un système payant alors que les internautes ont intégré la gratuité comme la norme ? Afin d’atteindre les offres d’emploi du marché caché se justifie le site dans sa présentation. Quant aux entreprises ? Elles auraient l’assurance d’avoir affaire à des professionnels motivés, puisque prêts à payer. Ces arguments arriveront-ils à convaincre les internautes ? Affaire à suivre.
Recrutement des cadres : naissance d’un nouvel acteur québécois
Le recrutement des cadres est le domaine de prédilection de Dominique Décarie et Patrice Borreman. Les deux anciens collaborateurs de Korn/Ferry International ont choisi de réunir leurs 25 années d’expertise cumulées d’un secteur qu’ils jugent en pleine mutation, en fondant leur propre cabinet. Au cœur de Montréal, sur le boulevard René-Lévesque, a ouvert ses portes début février.
35 % des travailleurs ont déjà trouvé l’amour au travail
Saint-Valentin oblige, CareerBuilder publie en ce début février les résultats de son sondage annuel sur les relations amoureuses au bureau. Menée auprès de 720 employés canadiens, l’enquête révèle que 35 % des répondants ont déjà fréquenté un ou une collègue au cours de leur carrière, soit une proportion équivalente à celle des sondages de 2008 et 2009 (34 %). 29 % se sont ensuite mariés avec la personne en question. Le sondage nous apprend aussi que les femmes sont davantage susceptibles de fréquenter un supérieur que les hommes : 40 % des participantes ont affirmé avoir fréquenté une personne occupant un poste plus élevé qu’elles contre 12 % des hommes. 61 % des travailleurs affirment enfin qu'ils ne cachent pas leur relation et 6 % qu’ils ont quitté un emploi à cause d’une idylle.
Les PME canadiennes confiantes en ce début 2010
Selon l'indice de confiance mondial des petites entreprises de la HSBC, les PME canadiennes se montrent optimistes pour la première moitié de 2010. Publié tous les six mois, cet indice s'établit entre 0 et 200 : 200 représente le niveau de confiance le plus élevé, 100 le niveau neutre. Avec un score de 116, le Canada se place derrière la Chine élargie (121) et l'Inde, qui obtient l'indice le plus élevé (132). Les résultats sont positifs à l'échelle mondiale, puisque seule la France se situe sous la barre de 100 (94). Par ailleurs, les trois quarts des PME canadiennes, dont 80 % ne comptent pas plus de 10 employés, ont l’intention de maintenir leurs effectifs au cours des six prochains mois. 22 % des répondants prévoient même d'embaucher d'ici six mois.
L’Oréal lance un jeu en ligne pour détecter les perles rares
Dénicher 800 stagiaires, talents de demain, tel est l’objectif de Reveal by L’Oréal, le nouveau jeu mis en ligne fin janvier par la multinationale du cosmétique L'Oréal. Destiné aux étudiants et jeunes diplômés, il s'inscrit dans la tendance des « serious games », qui, comme leur nom l'indique, n'ont pas pour seul objectif de divertir, mais aussi de communiquer avec la e-génération, de promouvoir les métiers du groupe et de diversifier les profils recrutés. Plongés dans les usines ou bureaux virtuels de L'Oréal, les participants se verront confier des missions, passeront des tests et analyseront leurs compétences. L'Oréal n'en est pas à son coup d'essai, puisque le groupe a déjà lancé plusieurs serious games ces dernières années.
Une semaine dans les Caraïbes pour séduire ses collaborateurs!
L-IPSE ne lésine pas sur les moyens pour attirer de futurs collaborateurs. Spécialisée dans le conseil en technologies de l’information, un secteur qui peine aujourd’hui à recruter des profils expérimentés, l’entreprise québécoise a décidé d’offrir à tous ses conseillers, nouveaux comme anciens, un séjour d’une semaine dans les Caraïbes cet été. Objectif : attirer un maximum de candidats à l’embauche pour répondre à la forte croissance qui s’annonce pour la société durant l’année.
Un nouvel accord pour faciliter le recrutement de travailleurs français
La ministre québécoise de l'Immigration, Yolande James, et le Secrétaire d'État de la République française, Laurent Wauquiez, on signé fin janvier une entente permettant aux employeurs québécois d'afficher des offres d'emploi en France. Ils pourront médiatiser leurs annonces via le service Pôle emploi international France, à condition d'avoir préalablement démontré que la recherche de candidats au Québec s'est révélée infructueuse. Selon M. Wauquiez, le Québec est une destination très prisée des candidats français qui souhaitent s'expatrier. Il précise que les ingénieurs et informaticiens font partie des profils susceptibles d'être très intéressés par des opportunités d'emploi dans la belle province.
Avec HotJobs, Monster vole la vedette à CareerBuilder
Les choses bougent dans le petit monde du e-recrutement. Avec le rachat de HotJobs, le site d’annonces d’emploi de Yahoo, Monster détrône CareerBuilder de sa place de leader du recrutement en ligne aux États-Unis. Une excellente opération pour Monster qui décroche HotJobs pour 225 millions de dollars en cash. En 2002 Yahoo avait racheté le service d’annonces d’emploi pour 436 millions de dollars. Un site, qui selon les chiffres de ComScore, génère 12,6 millions de visites uniques par mois. La conclusion finale de cette acquisition s’accompagnera d’un accord commercial de 3 ans entre Monster et Yahoo. Durant ce partenariat, Monster alimentera la page d’accueil Amérique du Nord de Yahoo en contenus emploi et carrière. La société de Boston pourra également au cours de cette période conclure des accords similaires avec d’autres entités de Yahoo en Europe, en Asie et en Amérique Latine. Une opération qui permet parallèlement à Yahoo de se recentrer sur la recherche en ligne, son cœur de métier.
Travailler dans des bâtiments verts améliore la productivité
Les bâtiments performants sur le plan énergétique et environnemental favoriseraient la productivité des salariés, selon une étude menée fin 2009 par des chercheurs de l’Université de San Diego, en Californie. 57 % des participants à l'enquête ont déclaré que la productivité de leurs employés était plus grande dans des bâtiments verts et 45 % observent qu'ils sont moins souvent malades que lorsqu'ils travaillaient dans des locaux "classiques" (2,88 jours d’arrêt maladie en moins). Parmi les 534 entreprises interrogées, toutes sont installées dans des bâtiments respectant la norme internationale LEED (Leadership in Energy and Environmental Design)* ou le label Energy Star (décerné aux bâtiments dont l’efficacité répond aux recommandations du protocole de Kyoto).
*Cinq critères sont pris en compte : l’aménagement écologique des sites, la gestion efficace de l’eau, l’énergie et l’atmosphère, les matériaux et ressources et la qualité des environnements intérieurs.
Vancouver, championne de la croissance 2010
Avec une augmentation de 4,5 % de son PIB, Vancouver sera la championne canadienne de la croissance en 2010, estime le Conference Board du Canada dans une récente étude. Le PIB de Montréal devrait quant à lui croître de 2,5 % cette année, tout comme celui de Sherbrooke. En 2009, seules quatre villes canadiennes avaient affiché une croissance économique positive : Halifax, Saint-John, Winnipeg et Regina.