Vidéoconférences : un succès croissant
Elles sont plus efficaces que les conférences téléphoniques, et plus économiques que les déplacements professionnels. À l’heure où les employeurs proposent de plus en plus de flexibilité à leurs salariés, le succès croissant que remportent les vidéoconférences dans le monde du travail n’est pas dû au hasard! Selon une récente enquête menée par Ipsos Reid, 56 % des Canadiens utilisent une Webcam pour rester connectés à leurs amis, leur famille et leurs collègues. 79 % des 1 035 personnes interrogées estiment par ailleurs que les vidéoconférences sont plus efficaces que les conférences téléphoniques, tandis que 90 % considèrent que l’utilisation d’une Webcam permet aux employés basés à différents endroits de sentir qu’ils font partie de la même équipe.
Mise en garde contre le travail gratis
La Commission des normes du travail du Québec a mis en ligne une vidéo pour inciter les jeunes travailleurs et étudiants à se montrer plus vigilants lors de leur premier emploi. Le clip, intitulé Arrête de travailler gratis, utilise l'humour pour toucher son public et lui rappeler qu'il faut bien vérifier tous les éléments de sa fiche de paye : salaire et avantages, heures supplémentaires, vacances, etc.
Visionner la vidéo (accessible en français sous-titrée en anglais)
La Génération Y surveille sa e-réputation de près
Les moins de 30 ans se révèlent très vigilants en ce qui concerne leur e-réputation, selon une étude du Pew Research Center menée auprès de 2 000 Américains et publiée fin mai. Près de la moitié des sondés affirme avoir déjà supprimé des commentaires les concernant, et un peu plus de 40 % reconnaissent avoir modifié leurs noms sur des photos sur lesquelles ils étaient exposés. Les plus âgés apparaissent en revanche moins méfiants : un tiers des 30-49 ans et un quart des 50-64 ans expliquent avoir déjà pris des mesures pour limiter l'accès à leurs données personnelles.
L'étude démontre enfin que d'une manière générale la surveillance s'accroît : près de 60 % des personnes interrogées, tous âges confondus, indiquent avoir déjà vérifié sur les moteurs de recherche les informations reliées à leur nom.
Un top 50 des meilleurs employeurs canadiens pour les moins de 40 ans
Les éditeurs du Top 100 des employeurs canadiens ont récemment dévoilé leur Canada's Top Employers for Young People 2010, soit une liste des meilleurs employeurs canadiens dont les salariés sont âgés de 40 ans et moins. Parmi les critères d'évaluation figurent les moyens utilisés par les entreprises pour attirer et fidéliser les jeunes talents : participation à des frais de scolarité, mentorat, programmes de formation, etc.
Consulter la liste (par ordre alphabétique) des 50 entreprises sélectionnées
Les entreprises canadiennes trop indulgentes avec les absentéistes
Les entreprises canadiennes ne combattent pas suffisamment l'absentéisme malgré le fait qu'il atteigne des taux record, révèle une récente enquête du Conference Board of Canada. Sur les 255 entreprises sondées, 40 % analysent le taux d'absentéisme de leurs salariés, et une fraction seulement s'intéresse aux coûts engendrés par celui-ci. L'étude indique par ailleurs que le taux d'absentéisme moyen au Canada, soit 6,6 jours par an par équivalent temps plein, est supérieur aux taux constatés aux États-Unis (5,3 jours) et au Royaume-Uni (5 jours).
Consulter le rapport (en anglais)
Travailler trop augmente les risques de problèmes cardiaques
Travailler plus de 10 heures par jour, fréquemment et sur une longue période, augmente de 60 % les risques de maladies cardiovasculaires, selon les résultats d’une récente étude britannique, Whitehall II. Menée auprès de 6 014 employés de la fonction publique âgés de 39 à 61 ans, elle démontre que les travailleurs faisant de 3 à 4 heures supplémentaires par jour courent un risque 60 % plus élevé de souffrir d’un trouble cardiaque que ceux qui n’en font pas, et ce quelles que soient leurs habitudes de vie. Les chercheurs notent également un taux d’absentéisme très bas chez les employés qui font des heures supplémentaires. Ils seraient en outre moins portés à consulter un médecin que les autres.
Pour les salariés canadiens, l’herbe est plus verte ailleurs
Une majorité de salariés canadiens estiment qu'ils doivent changer d'employeur pour progresser dans leur carrière, selon l’édition 2010 de l’enquête sur la main d’œuvre mondiale de l’agence Towers Watson. Réalisée auprès de 20 000 employés de 22 pays différents entre novembre et janvier dernier, l’étude révèle que les répondants canadiens ont une perception pessimiste du marché du travail : 88 % estiment que leur carrière ne progresse pas dans leur entreprise, et qu'ils devront trouver un emploi chez un concurrent pour améliorer leur sort. Pour 60 % des répondants, le mentorat devrait se voir accorder plus d’importance, tandis que 59 % voudraient des cheminements professionnels mieux définis.
Les femmes PDG mieux payées que leurs homologues masculins
Les 16 femmes qui dirigent une entreprise figurant dans l’indice S&P500 ont gagné 43 % de plus que leurs homologues masculins l’an dernier, soit 14,2 millions de dollars américains en moyenne. C’est ce que révèle une étude publiée par Bloomberg à la mi-mai. Quelques exemples : Carol Bartz, PDG de Yahoo depuis janvier 2009, a touché un salaire de 47,2 millions de dollars américains l'an dernier ; Irene Rosenfeld, PDG de Kraft Food, a quant à elle perçu 26,3 millions de dollars américains. Autre enseignement de l’enquête, celles qui étaient déjà PDG en 2008 ont obtenu une hausse de salaire de 19 % en 2009, alors que ces messieurs ont enregistré une baisse moyenne de 5 %.
Le recrutement via des mises en situation serait plus équitable
Les entreprises qui proposent des mises en situation aux candidats lors des entretiens d’embauche sont perçues comme plus impartiales que les autres. C’est ce que révèle une récente étude réalisée par la Richard Ivey School of Business, en Ontario. Selon cette enquête, les réactions négatives face à l’embauche de personnes issues de minorités visibles seraient moins nombreuses avec cette technique de recrutement qu’avec la mise en œuvre de programmes de non discrimination à l’embauche. Il est effectivement souvent reproché à ces derniers d’encourager une forme de discrimination inversée contrairement aux mises en situation qui permettrait de recruter uniquement en fonction des compétences des candidats.
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