L’embauche de travailleurs temporaires étrangers facilitée à l’Ouest
Les employeurs de la Colombie-Britannique et de l’Alberta vont pouvoir procéder plus rapidement à l’embauche de travailleurs étrangers lorsqu’il n’y a pas de citoyens canadiens ni de résidents permanents pour pourvoir aux postes qu’ils ont à offrir. Au lieu de traiter les dossiers en trois à cinq mois, le ministère des Ressources humaines et du Développement social du Canada s’efforcera désormais de les traiter en trois à cinq jours. C’est tout particulièrement l’avis sur le marché du travail – cette évaluation des répercussions de l’embauche d’un travailleur étranger sur le marché du travail canadien – qui sera délivré plus rapidement. Mais attention, ce traitement privilégié ne concerne que 12 métiers bien particuliers. Des professions très demandées qui font partie, entre autres, des secteurs de la construction, du tourisme et de l’hôtellerie : serveur, moniteur de ski, réceptionniste, commis de vente au détail… Une bonne nouvelle pour les employeurs qui peinent à trouver leurs employés.
Jobanimal.com et Jobloft.com rachetés par des sites états-uniens
Au début de novembre, la société américaine Beyond.com inc. a confirmé son expansion au Canada par le rachat du groupe Jobanimal.com inc. Celui-ci annonce 873 000 utilisateurs enregistrés et 150 sites d’emploi ciblés par secteur ou par région au Canada. Quelques semaines après avoir racheté Techcarreers.com, Beyond.com s’offre donc un nouveau réseau de sites d’emploi. Cet achat fait suite à celui de la société onTargetjobs, maison mère du site d’emploi Hcareers.com, spécialisé dans les métiers de l’accueil et de l’hôtellerie. À la fin du mois d’octobre, ce groupe a, en effet, acquis le site d’emploi canadien Jobloft.com. Lancé en 2006, ce site dédié aux industries de la vente au détail, de la restauration et du tourisme d’accueil se veut résolument Web 2.0. Il possède notamment une fonction de recherche liée au système cartographique de Google.
De plus en plus de retraités à la recherche d’un emploi à plein temps
Tout au moins sur les pages du portail www.retiredworker.ca… À la mi-octobre, ce site Internet spécialisé dans l’emploi des retraités a effectué un sondage en ligne pour mieux cerner le profil de ses visiteurs. Pendant une quinzaine de jours, 1 849 personnes de 50 ans et plus ont répondu à des questions relatives à leurs aspirations professionnelles. Résultat surprenant, le pourcentage de travailleurs âgés qui recherchent un emploi permanent et à temps plein a triplé en un an. En 2007, ces derniers représentaient 35 % des répondants, contre 11 % en 2006. Selon Retired Worker, la manière dont ces professionnels perçoivent le travail – et dont ils sont perçus par la société – est en train de changer. « Les travailleurs âgés sont de mieux en mieux acceptés dans les entreprises, et les médias se mettent à parler de boomers branchés plutôt que de citoyens seniors », affirme Sarah Welstead, cofondatrice de Retired Worker. Les résultats indiquent, par ailleurs, que ces « baby-boomers branchés » sont loin d’être aussi déconnectés des nouvelles technologies qu’on peut le penser. En effet, 80 % d’entre eux ont accès à Internet à haute vitesse, 88 % possèdent leur propre ordinateur et 5 % ont même un Blackberry. Des chiffres qu’il faut toutefois relativiser… le sondage étant réalisé auprès d’internautes !
Autochtones plus diplômés, Canada plus riche
Si les jeunes autochtones étaient aussi nombreux à terminer leurs études que les autres jeunes Canadiens, le produit intérieur brut du pays pourrait grimper de 62 milliards de dollars d’ici 10 ans. Tel est le résultat d’une étude inédite publiée le 26 novembre par le Centre for the Study of Living Standards, un organisme indépendant basé à Ottawa. À l’heure actuelle, seul un autochtone sur deux obtient un diplôme d’études secondaires, contre 70 % des autres Canadiens. Au niveau universitaire, la proportion de Canadiens autochtones diplômés est de 8,9 %, alors que cette part s’élève à 21,8 % chez les non-autochtones. « C’est un fait notoire, les Canadiens autochtones se classent derrière tous les autres Canadiens pour ce qui est de l’obtention d’un diplôme d’études secondaires et universitaires », précise Andrew Sharpe, directeur général du Centre. « Ce qui change la donne, c’est que pour la première fois, le coût économique – en d’autres termes, l’apport éventuel – a été calculé. La plus modeste amélioration du rendement scolaire revêt une importance considérable », ajoute M. Sharpe. Le rapport indique également que si le taux de réussite scolaire des Canadiens autochtones s’améliorait, ceux-ci apporteraient jusqu’à 7,4 % de la croissance totale de la population active d’ici 2017. Bon à savoir à l’heure où de plus en plus d’entreprises éprouvent des difficultés de recrutement.
Les femmes les plus instruites gagnent moins que leurs collègues masculins
En 2001, 80 % des détenteurs d’un doctorat en sciences ou en génie étaient des hommes. Et les femmes titulaires de ces diplômes gagnaient toujours considérablement moins que leurs homologues masculins. Une étude récemment publiée par Statistique Canada indique, en effet, que pour chaque dollar gagné par un homme ayant obtenu un doctorat, une femme dans la même situation gagnait 77 cents. Les inégalités salariales entre hommes et femmes ne semblent décidément pas près de disparaître.
Immigration : faire ses études au Canada permet de mieux s’intégrer
Le Canada devrait « miser davantage sur les jeunes étudiants étrangers comme source d’immigration privilégiée ». C’est en tout cas la recommandation que viennent d’émettre deux professeurs de l’Institut de recherche en politiques publiques – un organisme sans but lucratif affilié à l’Université de Montréal – dans une étude dévoilée au début de novembre. Selon les auteurs de ce document, les étrangers ayant fait leurs études au Canada ont plus de chances de tirer leur épingle du jeu au moment d’intégrer le marché du travail. Ayant résidé au pays pendant un certain temps, ils ont acquis les connaissances nécessaires pour s’adapter aux modes de vie d’ici. Surtout, ces étudiants vont posséder un diplôme canadien et commenceront généralement leur expérience professionnelle au Canada. Par conséquent, la reconnaissance de leurs titres et de leur expérience pose moins de problèmes. De précédentes études avaient, en effet, démontré que beaucoup d’immigrants hautement qualifiés éprouvaient de sérieuses difficultés à poursuivre une carrière dans leur branche en raison de la non-reconnaissance de leur expérience et de leurs diplômes étrangers.
84 % des Canadiens qui quittent leur travail blâment leur patron
Selon un récent sondage en ligne de Monster.ca, la grande majorité des Canadiens qui ont déjà quitté un emploi l’ont fait à cause d’un patron qui les traitait mal ou qui régnait par la peur et l’intimidation. En tout, 84 % des 2 687 répondants ont dit qu’ils avaient déjà laissé un emploi en raison d’un « mauvais patron ». Dans le détail, les raisons réelles motivant leur départ variaient : 32 % ont affirmé que leur ancien supérieur hiérarchique « ne les traitait pas équitablement », 28 % ont estimé que leur chef « régnait par l’intimidation et la peur », tandis que 24 % ont baissé les bras et quitté leur travail à cause d’un patron qui « ne respectait pas les droits des employés ». Seulement 16 % des répondants ont indiqué avoir laissé leur emploi pour des raisons non liées à leur supérieur…
Le gouvernement du Canada lance une campagne de recrutement en ligne
Afin de promouvoir les carrières dans la fonction publique, l’organisme fédéral Travaux publics et Services gouvernementaux Canada vient de lancer un site Internet destiné aux jeunes actifs. Avec l’aide de cette nouvelle plateforme multimédia, le département cherche à pourvoir plus de 300 postes. Présentation des métiers, conseils aux candidats, témoignages vidéo… le site reste très classique. Rappelons que Travaux publics et Services gouvernementaux Canada agit à titre d’organisme de services communs pour le compte des divers ministères. Basée à Gatineau, l’institution emploie 12 000 personnes.
RecruitAd devient OriginHR Canada
L’agence de communication spécialisée en ressources humaines RecruitAd change de nom au 1er décembre 2007. Désormais, il faudra l’appeler « OriginHR Canada ». Créée en 1989, cette filiale du groupe CNC Global propose quatre services en communication RH : marque employeur, publicité de recrutement, communications imprimées, solutions Internet. Elle dispose de bureaux dans les principales métropoles canadiennes.
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