Un sondage mondial d’EY sur la fraude révèle que les dirigeants canadiens craignent plus les cyberattaques que leurs homologues. Ainsi, au Canada, 66 % d’entre eux pensent qu’elles constituent la plus grande menace pour leur entreprise.
37 % des dirigeants dans le monde considèrent les cyberattaques comme le principal risque pour leur entreprise, contre les deux tiers des dirigeants canadiens! Ces derniers citent ensuite le contexte réglementaire changeant, à 48 %. Avec les récents scandales liés à la protection des données, les Canadiens semblent particulièrement conscients de l’enjeu que représente la cybersécurité, aussi bien en entreprise que d’un point de vue plus personnel.
Qui est responsable ?
L’intégrité au sein de l’entreprise divise : qui doit veiller à ce qu’elle soit respectée ? Pour 62 % des dirigeants interrogés, c’est à la direction qu’incombe cette responsabilité. 24 % pensent qu’elle revient aux employés et 8 % aux ressources humaines.
Le problème ? Il est difficile de mettre en pratique même les meilleures intentions. Ainsi, alors que plus des trois quarts des entreprises concernées par le sondage ont mis en place des sanctions claires en cas de violation, seuls 46 % des dirigeants ont déjà rencontré des cas où une violation a bel et bien été suivie de sanctions.
Intégrité et performance
L’étude révèle enfin que les entreprises canadiennes ne comprennent pas toujours en quoi l’intégrité peut avoir un impact sur la performance de l’entreprise. La plupart des dirigeants du pays (76 %) estiment que les bienfaits de l’intégrité sont surtout liés à la perception du public et 62 % à celle des clients, mais moins de la moitié (46 %) la mettent en relation avec la bonne performance de la compagnie, contre 59 % en moyenne au niveau mondial et 70 % pour la moyenne nord-américaine.