Méchant forfait ! |
À toujours afficher vos offres dans le même journal ou sur le même site Internet, vous finissez toujours par croiser les mêmes candidats. Ne pas utiliser la diversité des sources revient à ignorer la diversité des candidats. Même si de plus en plus d’entreprises commencent à remettre en question le bien- fondé de ces engagements sur le long terme avec un fournisseur unique, pour privilégier une approche plus qualitative, force est de constater que beaucoup se font prendre à acheter des forfaits «interminables». Dur de résister lorsque l’on vous fait miroiter les économies du «bon gros forfait». Le forfait a généralement la fâcheuse tendance à vous obliger à afficher des offres d’emploi dans un laps de temps donné, faute de quoi, vous perdez vos affichages. Comme sur une pinte de lait, il y une date limite (de consommation) sur les forfaits d’affichage de postes que l’on vous propose. Pourquoi ? Comme pour la pinte, au-delà d’une certaine période, un forfait semble avoir perdu de sa fraîcheur. Que faire alors lorsqu’il vous reste un mois pour utiliser vos crédits et que vous n’avez aucun poste vacant pointant à l’horizon ? Adieu les économies…
Le recrutement sur Internet est un domaine qui évolue si rapidement qu’il n’est pas raisonnable de s’engager trop dans le temps. Rares sont également les entreprises ayant une visibilité très précise de leur recrutement au-delà d’un certain horizon. Le forfait auprès d’un fournisseur unique revient à décider quel site d’emploi fonctionne pour votre entreprise, sans égard pour les postes que vous avez à combler… C’est, certes, plus simple ainsi, cela évite de se demander quel est le support le plus approprié pour rejoindre le meilleur bassin de candidats. Il faut dire que devant la multitude de supports disponibles pour publier une offre d’emploi, il y a de quoi y perdre son latin. Le site www.emploirium.com a recensé à lui seul 375 sites Internet proposant des offres d’emploi au Québec. Trois cent soixante-quinze ! Pas évident de se maintenir à jour…
Pire encore, il ne suffit pas de les identifier mais de les connaître ou de se les faire recommander car la qualité, l’éthique et la pérennité ne sont pas toujours au rendez-vous… Certes, le côté «guichet unique» d’un important site généraliste ou de la version fin de semaine d’un grand quotidien permet de ne pas avoir à trop se poser de questions. Apprendre à connaître, à utiliser et à se familiariser avec la diversité des sources disponibles est un travail ardu qui peut prendre un certain temps… Plusieurs d’entre-vous ont déjà compris qu’il valait mieux ne pas attendre pour développer cette expertise…La liberté (de choix) n’a pas de prix ! Bonne lecture de ce numéro et bonnes vacances ! Votre bulletin fait (aussi) une trêve estivale. De retour le 3 septembre.