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<strong>Le Conference Board du Canada vient de publier un rapport sur les incidences de la sédentarité au Canada. Il en ressort que les Canadiens bougent peu. Or, une amélioration, même modeste, de leur niveau d’activité serait bénéfique pour l’économie du pays.</strong></p>
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Si seulement 10% des Canadiens passaient moins de temps assis et pratiquaient davantage d’activités physiques, les effets sur l’économie du pays seraient rapidement visibles. D’après un rapport du Conference Board intitulé « Activons-nous! L’incidence économique d’une réduction de l’inactivité et de la sédentarité », cela permettrait de réduire de 2,6 milliards $ les coûts de soins de santé et d’injecter 7,5 milliards $ dans l’économie canadienne d’ici à 2040. Si les Canadiens entamaient ce changement dès l’année prochaine, ces effets bénéfiques pourraient se faire sentir à partir de 2020, toujours selon le rapport.</p>
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<strong>Moins de maladies chroniques</strong></p>
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De nombreuses études l’ont démontré au cours de ces dernières années : le mode de vie sédentaire, que connaissent bon nombre de travailleurs canadiens, implique son lot de risques pour la santé comme l’hypertension, le diabète, les maladies cardiovasculaires ou encore l’ostéoporose. L’incidence de ces maladies chroniques débilitantes pourraient être réduite au cours des 25 prochaines années si des changements s’opéraient chez une modeste partie des Canadiens. Ainsi, le Conference Board présage sur cette période une réduction de 222 000 cas d’hypertension, de 120 000 cas de diabète, de 170 000 de maladies du cœur et de 30 000 cas de cancer. Sans compter une diminution de 2,4% de la mortalité prématurée d’ici à 2020, soit 6 600 vies épargnées.</p>
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<strong>Plus de productivité</strong></p>
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Avec de tels bienfaits sur la santé, les travailleurs se retrouveraient donc moins souvent absents du bureau pour cause de maladie. Ce qui représenterait un gain de productivité certain pour les entreprises, et plus largement pour l’économie du pays. Selon le rapport, le produit intérieur brut du Canada augmenterait ainsi de 7,5 milliards $ d’ici à 2040.</p>
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