Une étude Workopolis révèle que près de 20% des Canadiens ont déjà vécu une relation amoureuse avec un ou une de leurs collègues. Des idylles souvent bien gardées mais qui aboutissent parfois à de belles histoires…
Les champions du flirt au bureau sont les Britanno-Colombiens, dont le tiers se dit prêt à vivre ses amours au travail. Les provinces de l’Atlantique, en revanche, semblent les moins propices aux galanteries professionnelles, avec seulement 22% de sondés avouant qu’ils consentiraient à vivre ce type de relation.
Les jeunes sont, bien sûr, les plus entreprenants : 60% des 18-24 ans ne refuseraient pas de vivre un interlude romantique au travail, contre 25% pour les 35-44 ans. Les hommes sont également plus réceptifs que les femmes (30% contre 23%).
Or certaines amourettes au bureau débouchent sur de vraies histoires d’amour15% des Canadiens confient avoir rencontré leur partenaire actuel(le) dans un contexte professionnel. Le travail emporte ainsi la troisième place dans le classement des sources de rencontres, juste après les présentations d’amis (23%) et les rencontres à l’école (16%). Les bureaux Ontariens semblent les plus propices aux romances de longue durée (18 %), contrairement à ceux du Manitoba et de la Saskatchewan (10%).
Un quart des employeurs interdisent, cependant, officiellement ce type de relation, ce qui soulève une opposition de la part de 35% des travailleurs canadiens. Seulement 8% des 18-24 ans ne s’y opposent pas. Les employeurs les plus stricts sont les Albertains qui sont 36% à interdire les aventures entre collègues.
Est-ce la raison du secret qui entoure bien souvent les amours au travail ? Près de la moitié (45%) des travailleurs ayant vécu cette situation ont ainsi tenté de la cacher ou, du moins, d’être les plus discrets possible. Les jeunes professionnels sont, là aussi, les moins réservés, plus de 80% d’entre eux affichant ouvertement leurs nouvelles conquêtes.