Une étude montre qu’avant le salaire ou la sécurité de l’emploi, les Canadiens sont attentifs à l’atmosphère de travail offerte par l’entreprise qui recrute. Entre relationnel de qualité et souplesse des obligations, le point sur ce qui motive les professionnels talentueux.
La clef pour attirer dans ses rangs les meilleurs talents ? Une bonne atmosphère de travail. C’est en effet ce que nous apprend une étude réalisée par Randstad Canada et la firme de recherche ICMA International.
Plus encore que le salaire, cité par 56 % des 7 000 Canadiens contactés pour les besoins de l’enquête ; plus encore que la sécurité de l’emploi, soulignée par 53 % des sondés ; et plus encore que l’équilibre entre le travail et la vie familiale, priorité pour 46 % des demandeurs d’emploi, l’ambiance au bureau est capitale pour 60 % des personnes interrogées.
Des résultats qui soulignent l’exigence première des demandeurs d’emploi : chercher à trouver sa place au sein d’une firme qui soit source de motivation tant sur le plan strictement professionnel que sur le plan humain.
Travailler sur l’atmosphère de travail
Liens entre collègues et autres relations cordiales avec la hiérarchie, environnement de travail adapté, respectueux de l’intimité de chacun, et propice à la concentration ou à l’échange, souplesse éventuelle des horaires, reconnaissance de l’investissement et des efforts fournis, actions menées pour une plus grade cohésion des équipes et services… Dans la pratique, les entreprises ont en leur possession de nombreux leviers d’action afin de remplir ces conditions aujourd’hui désignées comme essentielles par les Canadiens.
Essentiels de fait pour les entreprises qui recrutent, en des temps où la concurrence fait rage pour attirer et retenir les salariés compétents, ces quelques aspects qui paraissent contribuer à la qualité de l’atmosphère de travail relèvent aussi de la responsabilité des personnels d’encadrement. Les chefs d’équipe ou gestionnaires qui prennent le temps de comprendre les attentes et besoins de leurs subordonnés seront en toute logique plus à même d’obtenir leur investissement durant les heures de bureau et devraient ainsi gagner en productivité… et en attractivité face à de potentiels nouveaux collaborateurs.