Les fonctions de meneur se définissent de plus en plus largement parmi les dirigeants et responsables des ressources humaines à travers le monde. Tour d'horizon de l'enquête menée par l'American Management Association auprès de 1200 répondants dans 40 pays.
39% des sondés ne définissent plus uniquement le meneur par la place qu'il occupe dans la hiérarchie mais aussi par son influence au sein de l'entreprise, et 14% par ses performances dans le cadre de ses missions. 17% continuent à penser qu'il ne s'agit que d'un intitulé de poste ou d'une personne en charge d'une équipe d'employés. 13% l'envisage comme quelqu'un qui se situe à un niveau cadre ou plus, 7% à un niveau de direction ou plus et 6% à un niveau de vice-président ou plus. Enfin, 2% le considère comme occupant un poste critique pour l'organisation.
D’après Jennifer Jones, directrice de l'AMA Entreprise, une division spécialisée de l'American Management Association, les derniers résultats indiquent que nous sommes en train d'atteindre un tournant dans lequel les entreprises reconnaissent que le terme de meneur s'applique à un groupe bien plus large qu'à la seule équipe de direction.. Une tendance qui semble ne pas uniquement se réduire à un changement d'attitude au sein des directions générales mais s'étend aux autres niveaux de l'entreprise. Les individus prennent conscience de la nécessité de détenir des compétences de meneur pour pouvoir collaborer avec leurs collègues et leurs pairs.
Le développement des compétences humaines, un défi
Selon elle, le principal défi à relever est de développer des compétences humaines clés afin d'être en mesure de travailler avec toutes sortes de personnes. De nombreuses manières de les approfondir sont envisageables : en maîtrisant les techniques de communication, en collaborant sur un projet, en se concentrant sur des objectifs précis, en développant son sens de l'humour… Le développement des qualités interpersonnelles demeure donc sans aucun doute la clef du défi.