Après un printemps en demi-teinte, les PME renouent avec l’optimisme. C’est ce que révèle l’indice du baromètre des affaires de la Fédération Canadienne de l’Entreprise Indépendante (FCEI) calculé en octobre.
L’indice de confiance des patrons canadiens, a augmenté de 0,5 points le mois dernier, après un printemps relativement morose. Il est ainsi passé à 65 points, contre 64,5 en septembre.
Terre-Neuve-et-Labrador en tête
À l'échelle provinciale, l’indice de confiance en Terre-Neuve-et-Labrador, a connu une hausse de 4 points pour atteindre 76,4%, la plaçant en tête du classement. Avec 70,7%, la Colombie-Britannique grimpe sur la 2e marche du podium. Une hausse a également été enregistrée en Ontario où l’indice s'élève désormais à 66,6%. Même chose au Manitoba avec 62,4% et au Nouveau-Brunswick avec 57% des patrons à envisager l’avenir de manière positive.
Par ailleurs, bien que les indices de l’Alberta et la Saskatchewan aient reculé, ils n’en sont pas moins parmi les meilleurs du pays, avec respectivement 70,4 et 69,4%. De plus, une légère baisse a été relevée en Nouvelle-Écosse où les chefs de PME ne sont que 60,1% à garder confiance, ainsi qu’au Québec, où le chiffre tombe à 57,8%. L’indice reste inchangé sur l’Île-du-Prince-Edouard, se figeant à 49%, et la plaçant, de ce fait, en queue de peloton.
Des réserves dans le transport et la finance
S’agissant des domaines d’activité, ce sont dans les services professionnels, la manufacture et les ressources naturelles que les entrepreneurs conservent le plus d’espoir en l’avenir. A contrario, ceux des secteurs du transport, de la finance, de l’immobilier et du commerce de détail, sont beaucoup plus réservés, avec un indice de confiance inférieur à la moyenne nationale.
Enfin, les autres indicateurs mesurés par le baromètre des affaires s’inscrivent dans la constance. Les perspectives d’embauche demeurent ainsi inchangées et s’alignent sur les niveaux habituels en cette période de l’année. Pour preuve, 18% des chefs d’entreprise prévoient de renforcer leurs équipes. Ils sont 41% à juger la situation de leurs affaires plutôt bonne, et à percevoir une amélioration des commandes et des comptes débiteurs. Pour finir, ils prévoient une augmentation des prix annuelle de 1,5%, et une hausse des salaires de 1,7%.