L’amélioration de la santé et de l’engagement dans le milieu de travail arrive en tête des priorités des entreprises pour 2016.
Améliorer la santé et l’engagement dans le milieu de travail
La grande priorité pour 66 % des personnes ayant participé à l’enquête Tendance en ressources humaines de Morneau Shepell sera tout d’abord d’améliorer la santé et l’engagement dans le milieu de travail. Pour cela, les employeurs peuvent notamment agir sur les facteurs de stress environnementaux, par exemple grâce à l’efficacité des gestionnaires, à la réduction de la paperasserie administrative, et à la diminution des facteurs de risques psychologiques dans le milieu de travail. Mais les employés ont eux aussi leur rôle à jouer, principalement en développant leurs capacités d’adaptation afin de survivre aux changements.
Améliorer les programmes de formation et de perfectionnement
Rien d’étonnant donc à ce que la seconde priorité soit l’amélioration des programmes de formation et de perfectionnement (cités par 60 % des répondants), puisqu’ils peuvent notamment aider les gestionnaires à progresser, mais aussi apprendre aux employés à gérer leur stress, à définir leurs priorités, et à devenir plus efficaces aussi bien d’un point de vue technique qu’en matière de développement personnel.
Favoriser la santé mentale au travail
La troisième place du podium revient à la santé mentale, une priorité pour 45 % des répondants. Ainsi, les employeurs prévoient notamment de promouvoir davantage leur PAEF (Programme d’aide aux employés et à la famille), et de mettre en place des formations pour améliorer les capacités d’adaptation et la résilience, ce qui rejoint le premier point de l’étude. Ils comptent aussi former les gestionnaires à la santé mentale, et enfin mener des enquêtes pour évaluer le risque en santé mentale.
Améliorer la communication sur la rémunération globale
Pour être efficace, un système de rémunération ne doit pas seulement être juste et cohérent, il doit être compris de tous. C’est la raison pour laquelle 45 % des personnes interrogées comptent faire de la communication sur ce sujet une priorité en 2016. A noter que les employeurs canadiens pensent que les salaires devraient augmenter de 2,5 % en moyenne cette année, soit une diminution par rapport à 2015, où l’augmentation moyenne s’était établie à 2,8 %. Une prudence due à la baisse des prix du pétrole ainsi qu’à la légère récession en cours.
Réduire les coûts de l’invalidité de courte durée
Enfin, les coûts engendrés par l’absentéisme et l’invalidité sont une grande préoccupation des employeurs, et plus particulièrement pour 44 % d’entre eux. Dans cette problématique, ils comptent encore une fois sur leurs gestionnaires pour les aider à surmonter l’épreuve, puisque 17 % les forment, et 36 % ont prévu de les former dans les 12 à 18 mois qui viennent. Ils ont aussi l’intention de mettre en place des ressources spécialisées en santé mentale, de mettre à jour leur politique ou leurs processus en la matière, et d’améliorer le processus de retour au travail afin de faciliter la transition.