Le choc des générations fait couler beaucoup d'encre
Au Québec, comme dans bon nombre de pays, les baby boomers imposent leur vision et leur façon de faire à la société depuis une bonne quarantaine d’années. Mais cette situation est en passe de changer car, pour ces derniers, l’âge de la retraite a sonné…
Le livre «Les boomers finiront bien par crever» d’Alain Samson n’est pas une thèse sur les clivages intergénérationnels. L’auteur n’a d’autre prétention que de s’amuser sur un sujet très en vogue, à savoir les différences entre les diverses catégories d’âge au travail, et de permettre au lecteur d’en comprendre l’origine. Le chroniqueur au journal «Finance et Investissement» donne une bonne définition de chaque génération et des valeurs caractéristiques qui lui sont propres, même s’il généralise quelque peu.
«Les boomers finiront bien par crever» s’adresse principalement aux jeunes âgés de moins de 25 ans, la génération Millénaire comme la surnomme Alain Samson. Il adopte d’ailleurs un style d'écriture bien particulier qui, selon lui, convient très bien à ces jeunes qui ont grandi en regardant des clips à la télévision.
L’auteur brosse un portrait peu reluisant du Québec d’aujourd’hui, vieillissant et endetté, que les baby boomers, en retraite ou en passe de l’être, laissent en héritage aux générations futures.
Cependant Alain Samson a confiance en l’avenir. Il croit que la jeune génération possède tous les atouts pour redresser la barre : ces jeunes maîtrisent les nouvelles technologies, sont tolérants, ont foi en l'avenir, apprécient le changement, sont des joueurs d'équipe, se préoccupent de l'environnement et sont branchés sur le monde. Et selon lui, ceux-ci arrivent au bon moment sur le marché du travail car toutes les portes leur sont ouvertes.
Et si en lui donnant ce titre accrocheur, Alain Samson voulait que l’on parle de son livre, il a réussi son pari.