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Qu’est ce qui fait la différence entre un grand patron, un excellent manager et un petit patron, un petit chef, ceux que j’appelle les nains de jardin ? La taille de l’entreprise ? Tout simplement sa dimension humaine, sa vision du monde et des autres, son sens de l’engagement, du respect, de la parole, son talent à assembler les talents, son art pour recruter et mettre en scène les bons acteurs. Rien qu’avec ces derniers mots vous avez tout compris. Il suffit maintenant de passer à l’action et d’utiliser les bons outils. En premier lieu, voici le nouveau contrat de travail. Pas celui qui définit le niveau de salaire, celui qui donne les clés du développement et du bien-être, de la performance. Les entreprises les plus intelligentes, celles qui vont gagner dans les années à venir devront bientôt offrir un nouveau contrat de travail à leurs salariés. Pourquoi ? Les éléments de la réussite des entreprises qui sont pris en compte entre autre par le Council of Institutional Investor (un billion de dollars) et par le California Public Employee Retirement System (260 milliards de dollars d’actifs) sont :
- un projet d’entreprise clair et simple.
- une politique de ressources humaines porteuses de résultats mesurables
- une culture d’entreprise génératrice de bonnes pratiques de management.
- un niveau d’adaptabilité et d’employabilité général qui soit fort.
Est ce suffisant ? Sans doute pas, mais si les plus grands fonds de placement de la planète se tournent subitement vers cette approche, c’est me semble-t-il, que l’on vient de « re »découvrir des choses élémentaires. Il apparaît que le bonheur des employés est synonyme avec le bonheur des actionnaires. Faut-il que je vous fasse un dessin ? Certains chercheurs expliqueraient même que l’homme, l’être humain, transformerait le temps en richesses dépendamment du contexte dans lequel il « baigne ».
Qu’est-ce qui permet donc d’évaluer le contexte de l’entreprise ? Les facteurs clés de mesure sont :
1- Le degré de fidélisation des employés
2- Le niveau de satisfaction des clients
3- La rentabilité des budgets de fonctionnement
4- La productivité globale Le nouveau contrat de travail qui va prochainement être proposé par les entreprises les plus intéressantes pour les salariés tient donc en 12 points très simples que seuls les grands managers peuvent offrir.
Imaginons alors un texte de ce type à la porte des entreprises. Nous, actionnaires et dirigeants, nous engageons à ce que les employés :
1- sachent très clairement, quel que soit leur niveau hiérarchique, ce qu’on attend d’eux et que leurs gestionnaires s’en entretiennent avec eux au minimum 3 fois par an.
2- aient absolument les outils de travail nécessaires pour faire correctement ce qu’on attend d’eux, en commençant par un fauteuil et un bureau correct.
3- aient au moins une fois par jour l’occasion d’exercer leur talent, c’est à dire pratiquer ce qui leur donne du plaisir dans leur travail.
4- reçoivent des feedbacks sincèrement positifs lorsqu’ils ont accompli des progrès ou une performance particulière.
5- soient réellement pris en compte de façon humaine par les gestionnaires, que les gestionnaires respectent leurs engagements et sachent communiquer de façon positive.
6- soient encouragés aussi souvent que possible à se développer tant sur le plan personnel que professionnel.
7- puissent émettre facilement leurs opinions au sein de l’entreprise sans risquer pour leur carrière.
8– soient vraiment impliqués dans le projet et le fonctionnement de l’entreprise et connaissent à ce titre sa valeur et sa contribution.
9- aient suffisamment d’informations pour comprendre notre marché et augmenter le niveau de qualité à chaque fois que cela lui est possible.
10- Puissent naturellement trouver des soutiens, des échanges auprès de ses collègues.
11- Échangent avec leurs gestionnaires au minimum deux fois par an l’un avec l’autre sur leur rôle respectif, leur attente, leurs objectifs.
12- puissent apprendre ce qui les passionnent et évoluer régulièrement. La clé du fonctionnement de cette méthode ? Des patrons authentiques, des gestionnaires sincères, des personnes charismatiques et rémunérer les gestionnaires sur la performance de leurs équipes en pondérant cela avec le taux d’absentéisme, de rotation, de budget de travailleurs temporaires.
De mon point de vue, les petits chefs vont transpirer, même les patrons « nains de jardin ». J’en connais au moins 2 et vous ? Bon mais bref ! Poussons le bouchon un peu plus loin. Imaginons que la consommation éthique s’intéresse à la politique sociale des entreprises et donne une note aux produits et services qui soit pondérée par la qualité de vie des employés de ladite entreprise, mais j’anticipe !!! Pour les grands, les vrais, ceux qui veulent gagner avec classe et panache, des systèmes simples et pratiques, j’en ai plein ma besace. On se retrouve le mois prochain pour quelques surprises de taille… En attendant Bonne Année à tous et haut les cœurs, les temps changent, restons humainement performants, seuls les mauvais capitaines ne savent pas prendre le vent. Didier Reinach Directeur Général InterQualia didier.reinach@interqualia.comwww.interqualia.com