Les coupes de cheveux « extrêmes » n’amusent pas Wonderland
Après avoir passé avec succès son entretien, Jessica Devnani s’est présentée à son premier jour de formation au parc d’attractions Canada’s Wonderland, situé au Nord de Toronto. Mais la jeune fille a été surprise d’apprendre qu’elle devait couper ses dreadlocks, sa coupe de cheveux « extrême » ne rentrant pas dans les critères de la politique du parc. Sous le choc, elle n’a pas souhaité se plier à cette exigence et a préféré quitter son emploi.
Que retenir de cette mésaventure ?
Oui, Wonderland a le droit d’appliquer sa propre politique dans son parc. En tant qu’entreprise privée, sa règle interne stipulant qu’ils refusent d’engager des personnes aux coupes de cheveux « extrêmes » est légitime. Les cast members de la Walt Disney Company pourraient vous en parler. Le look Disney interdit les teintures non naturelles pour les cheveux, les moustaches et les barbes pour les hommes. Mais le parc est fautif puisque personne n’a averti Jessica Devnani de cette politique, et d’une embauche qui entraînerait la coupe de ses longues dreadlocks.
Comme on aurait pu s’y attendre, le parc a refusé de commenter cet incident. Jessica a tenu à faire parler de cette histoire en donnant une interview à CityNews. Elle refuse cependant de porter plainte. Et, bonne nouvelle, elle a déjà trouvé un autre emploi pour cet été. Comme quoi, tous les recruteurs ne sont pas anti-dreadlocks !