Selon l’étude "Sondage mondial sur la main-d’œuvre" de Towers Watson, les travailleurs canadiens ne sont pas engagés au travail et estiment souffrir d’un manque de soutien de la part de leur entreprise. Des éléments qui ont un impact sur la productivité.
Towers Watson note qu’au niveau mondial, les entreprises dont les collaborateurs affichent un fort engagement enregistrent des marges presque trois fois supérieures aux autres. Au Canada, 67% des travailleurs ne sont pas complètement engagés. Parmi ceux qui sont très engagés, 95% pensent disposer de tous les outils et ressources professionnels nécessaires à l’atteinte de leurs objectifs (contre 20% des employés peu engagés) ; 97 % parviennent à maintenir un bon niveau d’énergie tout au long de la journée de travail (contre 32 % des employés peu engagés) ; et 99% sont satisfaits de leur accomplissement personnel (contre 33 % des employés peu engagés).
Productivité en berne, inefficacité croissante, forts taux d’absentéisme, dépenses en matière de santé pour cause de maladies chroniques, et roulement de personnel font partie des problèmes rencontrés par les entreprises aux employés peu engagés.
Towers Watson analyse trois composantes de l’engagement durable : l’engagement traditionnel, c'est-à-dire la volonté des collaborateurs à faire leur possible pour leur employeur, l’habilitation de la main d’œuvre, autrement dit les outils, ressources, et soutien nécessaires à leur efficacité, et la stimulation, un environnement de travail favorisant le bien-être des employés. Pour améliorer l’engagement de leurs salariés, les entreprises canadiennes doivent travailler sur ces trois aspects, ce qui leur permettra également d’augmenter leur productivité.