D’après un sondage de BMO, 80% des Canadiens estiment que les employeurs des secteurs privé et public devraient mettre en place davantage d’actions pour aider les travailleurs handicapés à intégrer leurs effectifs.
Le sondage de BMO a également révélé que 45% des Canadiens pensent que davantage d’initiatives en faveur de l’emploi des personnes handicapées permettraient de faire économiser de l’argent aux contribuables, contre 20% qui estiment que cela leur coûterait de l’argent. Un raisonnement logique qui, d’après l’étude, prouve que les Canadiens ont bien compris qu’offrir un emploi à quelqu’un est forcément plus productif et économique que de lui proposer une allocation.
Parmi les entreprises qui ont intégré des salariés en situation de handicap, 62% ont remarqué que ces employés avaient parfaitement correspondu à leurs attentes et 15% qu’ils les avaient surpassées. Avec un regard neuf, une certaine diversité, et une motivation souvent plus grande que les autres, les salariés handicapés ont en effet beaucoup à apporter à l’entreprise.
Des coûts largement surestimés
Malgré tout, à l’heure actuelle, à peine plus de la moitié des personnes handicapées aptes au travail ont un emploi. Le principal frein à leur recrutement ? Les préjugés, notamment en ce qui concerne le coût de l’aménagement du poste de travail : la plupart des participants au sondage l’estime à 10 000 dollars, alors que 20% des travailleurs handicapés n’ont besoin d’aucun aménagement… Et pour ceux qui en ont effectivement besoin, le coût moyen ne dépasse pas les 500 dollars.