En 2013, les charges fiscales sur le revenu du travail représentaient 35,9% dans les pays de l’OCDE, soit une augmentation de 0,2 point par rapport à 2012. À titre de comparaison, les prélèvements sur le revenu du travail au Canada représentaient 31,1%.
L’OCDE vient de publier ses dernières données concernant les impôts sur les salaires. On y apprend que l’impôt sur le revenu des personnes physiques a augmenté dans 21 des 34 pays de l’OCDE, qu’il a baissé dans 12 et qu’il s’est maintenu dans un. En 2013, les prélèvements d’impôts et de cotisations sociales représentaient 35,9% du revenu du travail, soit une hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport à 2012. C’est la troisième année consécutive que les prélèvements augmentent dans la zone OCDE tandis qu’ils s’étaient réduits entre 2007 et 2010. La tendance à la hausse s’explique en partie par la volonté de nombreux gouvernements de réduire les déficits budgétaires dans un contexte de faible croissance économique.
Plus forte hausse au Portugal
En 2013, les hausses de prélèvements ont été plus fortes dans trois pays pour diverses raisons : au Portugal où les taux légaux ont été rehaussés, en Slovaquie sous l’effet de l’augmentation des cotisations patronales de sécurité sociale et aux États-Unis où les réductions des cotisations salariales de sécurité sociale ont expiré. Malgré cette forte hausse, les États-Unis conservent un taux de prélèvement inférieur à la moyenne de l’OCDE, avec 31,3%. Un taux quasi comparable à celui du Canada qui s’élève à 31,1%.
Le Canada dans le bas du classement
Le Canada se classe ainsi au 26e rang sur les 34 pays de l’OCDE en terme de prélèvements fiscaux, entre les États-Unis et l’Australie. Au premier rang, on retrouve la Belgique, avec un taux de 55,8%. L’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie et la France suivent avec des taux avoisinant les 49%. À l’inverse, le Chili applique les prélèvements sur salaires les plus bas de l’OCDE avec 7%.