3 100 cadres ont été interrogés dans 25 pays différents pour le Baromètre de l’Innovation de GE. Il en ressort que le Canada se trouve dans le peloton de tête en matière d’innovation, accompagné par l’Allemagne, les États-Unis et le Japon.
D’après les cadres canadiens, une meilleure collaboration est l’un des principaux facteurs d’une politique d’innovation efficace. 85% d’entre eux comptent là-dessus pour se positionner sur de nouveaux marchés (soit 6% de plus que la moyenne des 25 pays étudiés par GE), et 83% pour améliorer des produits ou services existants (8% de plus que la moyenne). Le problème? Malgré cette opinion, seuls 11% des cadres canadiens interrogés estiment que leur compagnie serait prête à partager les revenus générés par cette collaboration. C’est le chiffre le plus bas de l’étude, la moyenne globale se situant à 28%.
Pour réussir à innover, les principaux facteurs identifiés par les cadres canadiens sont l’attraction et la fidélisation de collaborateurs innovateurs (88%), la création d’un environnement et d’une culture propices à l’innovation (80%), et la remise en question des habitudes de travail (69%). A noter que les nouveaux produits ne sont pas le seul but des politiques d’innovation : 76% des Canadiens interrogés (soit 13% de plus que la moyenne) pensent que le développement de nouveaux processus entraînerait un profit.
Parmi les inquiétudes les plus présentes dans l’esprit des cadres canadiens en matière d’innovation se trouvent la protection de la confidentialité et de la propriété intellectuelle (68%) et un manque de confiance (64%).