Manpower, Monster.ca, Knightsbridge, Belle Isle Djandji, Workopolis,…

Prévisions d’embauches optimistes pour fin 2008

Le recrutement sera soutenu pour la période de juin à fin septembre 2008, révèle la dernière étude de Manpower sur les perspectives d'emploi. 24 % des 1 700 employeurs interrogés pensent embaucher du personnel au cours des trois prochains mois, et 3 % seulement devraient réduire leurs effectifs. On note tout de même quelques disparités territoriales. À la tête des prévisions d’emploi, se trouvent les provinces de l’Atlantique, avec 27 % du total des prévisions, puis l'Ouest et le Québec, avec respectivement 25 et 22 % des prévisions. Les secteurs moteurs sont l'industrie minière, les transports et les services publics, mais aussi la finance, les assurances et l’immobilier. On peut toutefois remarquer que le rythme des recrutements devrait être ralenti dans l’administration publique, le commerce de gros et de détail et les secteurs des services et de l’éducation

Monster.ca lance les spots de recrutement

Les employeurs canadiens ont maintenant la possibilité de publier des vidéos de recrutement sur Monster.ca. Le site emploi a lancé ce service en juin 2008. Testée aux Etats-Unis, la technique des « spots de recrutement », à la manière des « spots publicitaires », aurait remporté un large succès auprès des recruteurs. Ces petits films sont destinés à donner un aperçu de l’ambiance de travail de l’entreprise, avec pour objectif de transmettre les valeurs et la marque employeur

Knightsbridge s’offreBelle Isle Djandji

Knightsbridge, spécialiste canadien du conseil en optimisation du capital humain, a acquis début juin 2008 Belle Isle Djandji, Recherche de cadres Inc., un cabinet de consultant spécialisé dans le recrutement de cadres au Québec. Avec ses 22 bureaux à travers l’Amérique du Nord, Knightsbridge cherchait depuis quelques temps à percer le marché québécois. « Cette acquisition s’inscrit dans notre stratégie de croissance au Québec. Grâce à l’excellente connaissance du marché québécois de Belle Isle Djandji, nous serons en mesure d’approfondir notre expertise au Québec», explique Jean-Charles Lima, associé directeur chez Knightsbridge région Est. La fusion apparaît également logique aux yeux de Guy Djandji, associé chez Belle Isle Djandji. En joignant les rangs de Knightsbridge, le cabinet compte ainsi optimiser son offre de service. Selon son président associé, Belle Isle, Djandji, pourra mieux aider ses clients, localement mais aussi à l’échelle du Canada et à l’étranger.

Le turnover des cadres causé par l’ennui !

Les cadres en management des systèmes d’information, des technologies de l’information et de la vente, figurent parmi les employés les moins motivés du marché du travail. C’est ce que révèle l’étude publiée récemment par le réseau américain de cadres et dirigeants Execunet. Les employeurs sont aujourd’hui en concurrence sur le marché de l’emploi, et la guerre des talents s’intensifie… Or, malgré les stratégies mises en place pour les fidéliser, certains profils clés en entreprise restent peu satisfaits de leur travail. Sur les 1 597 cadres interrogés ayant un salaire annuel moyen de 206 000 dollars, 39 % disent s’ennuyer et estiment ne pas voir de progrès dans leurs missions.

La Nouvelle-Écosse et le gouvernement du Canada se mobilisent pour former les non qualifiés

Combler les postes vacants est la mission que se fixe le gouvernement de la Nouvelle-Écosse et le gouvernement fédéral en proposant deux accords d’entente sur le développement du marché du travail (EDMT). Ces deux nouvelles ententes fédérales-provinciales ont été conclues le 13 juin dernier par le ministre des Ressources humaines et du Développement social, l'honorable Monte Solberg, et par le ministre du Travail et du Développement de la main-d'œuvre de la Nouvelle-Écosse, Mark Parent. Le premier accord prévoit l’injection de 85 millions de dollars pour financer des programmes de formations dans les secteurs des technologies de l’information, de la santé et de la construction. Les fonds seront utilisés en priorité pour aider ceux qui sont exclus du système, comme les autochtones, les immigrants et les personnes à mobilité réduite. Le second accord va permettre de débloquer 81 millions de dollars pour impulser les mesures de soutien financées par l'assurance-emploi.

Le secteur de la construction cherche à combler 250 000 postes !

Le secteur canadien de la construction est en voie d'enregistrer une pénurie de main-d'oeuvre sur l’ensemble du territoire, indique Robert Blakely, coprésident syndical du Conseil sectoriel de la construction. D’importants travaux ont été lancés, notamment pour la construction d'écoles et d'hôpitaux dirigés par le gouvernement, mais aussi de nombreux projets industriels et techniques. Selon les prévisions annuelles sur les tendances du marché du travail établies par le Conseil, 94 000 travailleurs supplémentaires, au cours des huit prochaines années, seront nécessaires afin de soutenir la cadence de construction imposée. À cela devraient s’ajouter 162 000 travailleurs pour remplacer les départs à la retraite massifs. Jusqu'à tout récemment, le secteur de la construction réussissait à satisfaire une demande élevée et à soutenir son expansion en recrutant davantage. Mais aujourd’hui, avec plus de 250 000 postes à pourvoir, le challenge s’intensifie.

Accidents du travail : les jeunes en tête

Les jeunes sont les travailleurs les plus prédisposés à être victimes d'accidents du travail au Canada, annonce l'Association des commissions des accidents du travail du Canada. Plus de 50 700 travailleurs de moins de 24 ans ont dû s'absenter du travail après avoir été blessés dans le cadre de leur emploi en 2006. Cinquante et un autres ont même perdu la vie dans l’exercice de leur fonction, selon les chiffres publiés par la commission. Pour Louis Francescutti, urgentologue enseignant à l'Université de l'Alberta, les nouvelles recrues ont peu d'expérience, mais pour bien paraître, elles évitent de poser des questions à leurs employeurs au sujet de la sécurité. Pour que les jeunes soient moins sujets aux accidents du travail, et anticipent les conséquences de leur geste, l’association des commissions des accidents du travail du Canada recommande aux employeurs de les superviser davantage.

Passer du temps avec ses enfants : le nouveau défi des pères actifs…

Selon un récent sondage effectué par Workopolis, 21 % des pères interrogés placent au premier plan de leurs préoccupations, le fait de passer du temps avec leurs enfants. Or, les pères ont l'impression qu'il est plus difficile pour eux de s'absenter du travail ou de prendre un congé parental afin de s'occuper des enfants. "Les pères ne veulent plus arriver à la maison juste à temps pour embrasser les enfants à l'heure du coucher », explique Bruno Gendron, vice-président de Workopolis, région Est du Canada.