D’après le dernier Index global sur la main d’oeuvre délivré par Kelly Services, les réseaux sociaux ouvrent de plus en plus d’opportunités de carrière aux travailleurs. Les Canadiens seraient même plus enclins à utiliser LinkedIn, Twitter ou Facebook dans la recherche d’un nouveau poste que leurs voisins américains.
Les réseaux sociaux n’ont pas fait que bouleverser notre manière de communiquer en général. Dans le domaine de la recherche d’emploi, l’information peut vite devenir virale à mesure que les personnes se relaient une offre sur les réseaux. Les professionnels des RH comme l’ensemble des travailleurs l’ont bien compris. Dans le dernier Index global sur la main d’oeuvre publié ce mois-ci par Kelly Services, 39% des Canadiens interrogés affirment avoir déjà été contactés via les réseaux sociaux pour une offre d’emploi au cours des 12 derniers mois. Un pourcentage similaire à celui recensé aux États-Unis mais rien de comparable avec le Brésil où 74% des travailleurs interrogés affirment avoir été sollicités par le biais des réseaux sociaux.
Le Brésil toujours devant
Sur le continent américain, c’est encore le Brésil qui obtient le plus fort pourcentage de personnes ayant obtenu un emploi directement grâce aux réseaux sociaux avec 44%. Il est suivi par le Mexique (25%), le Canada (14%) et les États-Unis (11%). En règle générale, les travailleurs semblent de moins en moins fermés à l’idée d’utiliser ces nouveaux médias. Sur le continent américain, 55% des personnes interrogées pensent que les médias sociaux sont un bon outil pour transmettre une opportunité d’embauche à un ami ou un collègue. Ils devancent ainsi les Européens (47%) mais restent derrière les Asiatiques (61%).
LinkedIn ou Twitter peuvent aussi servir à orienter une décision liée à la carrière. Les échanges autour de l’ambiance dans une entreprise, les conditions de travail, les avantages sociaux se multiplient. La décision de partir ou de rester se réfléchit aujourd’hui également sur les réseaux. En Amérique, 32% des travailleurs utilisent ces supports pour prendre une décision liée à leur carrière. C’est moins qu’en Europe (36%) et qu’en Asie (51%).
Vers un délaissement des méthodes traditionnelles
Les comportements changent à tel point que 44% des travailleurs canadiens seraient plus enclins à rechercher un emploi via les réseaux sociaux que par l’intermédiaire de méthodes plus traditionnelles comme les annonces dans les journaux et sur les sites d'offres d'emploi ou dans les cabinets de recrutement. C’est plus qu’aux États-Unis avec 36%. En Europe, le pourcentage baisse à 32%, mais il s’élève à 56% en Asie.