Les travailleurs de quarts considèrent qu’ils ont une surcharge de responsabilités et ne sont pas satisfaits de leur équilibre travail-vie personnelle, selon une récente étude de Statistique Canada.
Une enquête de Statistique Canada, réalisée au mois d’août auprès des travailleurs à temps plein de 19 à 64 ans, révèle que 30,9 % des travailleurs de quarts considèrent qu’ils ont une surcharge de travail, contre 27,2 % des travailleurs réguliers de jour. De plus, alors que ces derniers sont 75,8 % à se déclarer satisfaits de leur équilibre travail-vie personnelle, 69,1 % seulement des travailleurs de quarts le sont aussi.
Principales raisons de leur insatisfaction : le manque de temps avec la famille et le trop grand nombre d’heures passées au travail. Selon Statistique Canada, cela démontre que l’équilibre travail-vie personnelle et la surcharge de responsabilités sont liés non seulement aux horaires des travailleurs, mais aussi à l’interaction complexe entre les heures travaillées, la perception de soi et le sentiment général de bien-être.
Le travail par quarts concerne environ 4,1 millions d’individus, soit 28 % des travailleurs canadiens. Il comprend les horaires réguliers de soir ou de nuit, les quarts rotatifs ou fractionnés, le travail sur appel ou occasionnel ou les horaires irréguliers. Certaines professions sont plus couramment liées au travail par quarts en raison de leur nature : les professions fournissant des services 24 heures par jour ; les secteurs de la santé (médecins, infirmières), des transports, de l’hébergement, ou encore les services de protection (policiers, gardiens de sécurité). Le travail par quarts est aussi relativement courant dans les industries primaires et celles spécifiques aux ventes et services.
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