En Europe, certains employeurs ont mis en place une politique de rémunération pour les salariés qui viennent au travail en vélo.
Les compagnies espèrent ainsi promouvoir leurs efforts environnementaux et inciter leurs employés à adopter un meilleur style de vie. Chaque kilomètre parcouru par les cyclistes leur rapporte ainsi un certain montant. En Hollande par exemple, les salariés qui pédalent jusqu’à leur travail touchent 15 centimes d’euros par kilomètre (0,21 dollars canadiens), et en Angleterre 20 pence (0,31 dollars canadiens). En Belgique, ce montant s’élève à 20 centimes d’euros (0,27 dollars canadiens).
Des avantages non négligeables pour les employeurs
Le ministère des finances rapportent ainsi que l’an dernier en Belgique, nation traditionnellement cycliste, 270 000 personnes ont été concernées par ce système, soit 140 000 de plus qu’en 2006. La chaîne de supermarchés Colruyt a fait partie des précurseurs dans le pays : elle a lancé cette politique il y a quatre ans et compte aujourd’hui 2 100 participants sur 22 000 employés. Parmi les avantages, la compagnie cite la possibilité de réduire le nombre de places de parking mises à la disposition des salariés, un atout non négligeable dans les zones urbaines. Colruyt a d’ailleurs l’intention d’offrir des vélos électriques aux employés qui vivent à plus de sept kilomètres de leur lieu de travail afin d’encourager leur adhésion au programme, et vise les 400 participants d’ici 2015.
L’organisation néerlandaise TNO a démontré que les employés participants prennent en moyenne un jour maladie de moins que les autres sur un an et estime que si le nombre de personnes qui prennent leur vélo pour aller au travail augmente de 1 %, les employeurs pourraient économiser jusqu’à 27 millions d’euros par an au total (37 millions de dollars canadiens).