Au 3ème trimestre 2017, le secteur privé a affiché 361 700 postes vacants selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), soit un chiffre record.
2,8 % : c’est le taux de postes vacants, à savoir la proportion de postes vacants par rapport à l’ensemble des emplois disponibles dans le secteur privé, sur l’ensemble du pays. Les provinces les plus touchées sont la Colombie-Britannique (3,4 %, 60 000 postes vacants), le Québec (3,1 %, 85 000) et l’Ontario (3 %, 149 600). Les moins touchées sont la Nouvelle-Ecosse (2,1 %, 6 100 postes vacants), Terre-Neuve-Et-Labrador (1,9 %, 2 800) et l’Île-Du-Prince-Edouard (1,9 %, 900). Côté industries, ce sont le commerce de détail, l’hébergement/restauration et la construction qui souffrent le plus, avec respectivement 50 000, 45 900 et 38 000 postes à pourvoir.
Parmi les conséquences de cette pénurie de main-d’œuvre, la FCEI note qu’il s’agit d’un obstacle pour les entreprises, notamment les PME, en limitant leur capacité à accepter de nouveaux contrats et à innover. Sans parler d’une hausse des salaires, puisque les employeurs sont obligés de faire des efforts pour tenter d’attirer les candidats. Ainsi, dans les entreprises qui ont des postes vacants, les rémunérations devraient augmenter de 1 % de plus que dans celles qui n’en ont pas.
Parmi les solutions envisagées, le Québec compte débloquer des sommes importantes dans son budget 2018-2019 pour attirer les travailleurs étrangers et mieux intégrer les immigrants au marché du travail.