Programmes de retraite, Meilleurs employeurs, Pénurie de main d’œuvre

Les programmes de retraite de plus en plus importants pour les Canadiens

Les travailleurs canadiens accordent de plus en plus d'importance à la planification de leur retraite, selon une récente enquête menée par la société Towers Watson auprès de 1 577 employés à travers le pays. En effet, un tiers des interrogés ont déclaré être prêts à sacrifier une partie de leur rémunération pour une plus grande sécurité par rapport à leur retraite, et un quart à renoncer à une prime pour bénéficier de prestations plus attractives. Et plus les plans de financement proposés par les entreprises sont intéressants, plus les employés se montrent fidèles à leur égard. Le régime à prestations déterminées étant le plus apprécié, largement devant le régime de cotisations déterminées et le REER collectif.

Les meilleurs employeurs pour les jeunes

En se basant sur les bénéfices offerts par les entreprises à destination des jeunes employés, l'organisation Mediacorp Canada vient de publier le classement des meilleurs employeurs canadiens. La liste fait état des entreprises qui exercent le plus de pouvoir d'attraction mais aussi de rétention envers les plus jeunes travailleurs du pays. Parmi les employeurs figurant au palmarès se trouvent notamment Whistler, Rogers, L'Oréal et Ikea. Les critères examinés par l'organisation pour établir ce classement ? L'assistance en termes de formation, la possibilité de travailler en alternance, l'existence d'un tutorat au sein de l'entreprise, la qualité des programmes de formation professionnelle et les initiatives en matière de développement des compétences.

Pénurie de main d'œuvre : quatre points clefs pour y remédier

D'après le rapport de la chambre de commerce du Canada, « Crise des compétences au Canada, ce que nous avons entendu », se basant sur quatorze tables rondes ayant eu lieu à travers le pays, quatre solutions prioritaires permettraient de remédier à la pénurie de main d'œuvre. Il s'agit d'encourager la formation continue des travailleurs déjà en poste, d'aligner la politique d'immigration sur les besoins en main d'œuvre, de proposer des formations en adéquation avec les attentes du marché du travail, et enfin de mettre l'accent sur la formation et le développement de carrière des populations autochtones. Des initiatives qui participeraient également à l’amélioration des compétences et de ce fait au renforcement de la compétitivité des entreprises.