Les distinctions persistent entre le salaire des femmes et des hommes. A un poste égal, les femmes gagnent 11 % de moins que leurs collègues masculins dans les entreprises privées de 200 personnes et plus. Explications.
Les chiffres de l’Institut des Statistiques du Québec montrent que les inégalités ont la vie dure en matière salariale. Les femmes sont toujours moins bien rémunérées que les hommes. Pour des emplois à temps plein nécessitant un diplôme universitaire dans des organisations privées comptant plus de 200 salariés, elles gagnent en moyenne 66 108 $ de rémunération brute annuelle contre 74 170 $ pour les hommes. Un écart salarial de 11 % selon l’étude.
Des contrastes allant jusqu’à 13 045 $
Ces disparités salariales varient en fonction des secteurs. Le domaine du rédactionnel, de la traduction et des relations publiques est en tête des secteurs pratiquant ces discriminations financières puisque les femmes touchent 13 045 $ de moins que leurs homologues masculins. Dans le génie civil, la mécanique, l’électrique et le chimique, l’intervalle est de 9 4447 $ en moyenne. Les professionnelles aux postes d’agents politiques, de recherchistes ou d’experts-conseils ont 8 965$ de moins que les hommes. Le contraste financier dans le génie entre femmes et hommes est de 6 599 $ en faveur de ces derniers. Enfin, les mathématiciennes, les statisticiennes et les actuaires seront rémunérées 6 426 $ de moins que les professionnels.