La réforme du Régime de pensions du Canada entrera en vigueur le 1er janvier 2019 et les entreprises du pays s’inquiètent déjà… Mais pas au point de commencer à prendre des mesures.
Les entreprises ne sont pas prêtes
Est-ce parce que 2019 leur parait loin ou parce qu’ils ne savent pas par où commencer ? Si les employeurs canadiens sont inquiets en ce qui concerne la réforme du régime de pensions, très peu d’entre eux ont déjà commencé ou ont l’intention de se pencher sur la question dans les mois à venir. Aon Hewitt, fournisseur de services de gestion des risques, de courtage d'assurance et de réassurance, a mené un sondage auprès de presque 250 organisations canadiennes, et il en ressort que seuls 13 % des employeurs ont commencé à planifier et que 35 % le prévoient avant octobre 2017. Et 46 % ignorent quand ils s’y mettront.
Ce qui les inquiète
L’étude fait le point sur les préoccupations des organisations. Tout d’abord, 65 % des personnes interrogées s’inquiètent de l’augmentation des coûts et ignorent comment elles vont les gérer. Celles qui le savent pensent l’absorber (27 %), modifier leurs régimes de retraite actuels (8 %), apporter des changements à d’autres régimes d’avantages sociaux (6 %), ou examiner leurs régimes de soins médicaux (3 %). En deuxième place du podium se trouve la complexité administrative, qui préoccupe 36 % des participants au sondage, suivie par les éventuelles réactions négatives des salariés (22 %). Les employeurs canadiens vont avoir des défis à relever au cours des deux prochaines années pour réussir à intégrer ce régime de pensions bonifié à leur systèm