Selon un rapport Randstad, 25% des employés canadiens estiment qu’ils changeront d’emploi au cours de la prochaine année. Le défi de la rétention est toujours criant.
Alors que le taux de chômage est faible et que les emplois de qualité pullulent, les travailleurs sont de plus en plus libres de changer d’emploi dès qu’ils en ressentent le besoin. C’est ce que confirme le rapport annuel Randstad 2018, qui détaille les raisons poussant un Canadien sur quatre à envisager changer d’employeur au cours de la prochaine année.
43% d’entre eux envisagent de changer de boulot parce que les possibilités d’avancement leur semblent limitées chez leur employeur actuel. Ce sont les jeunes, sans surprise, qui sont les plus susceptibles de brandir cet argument, et particulièrement ceux ayant fait des études supérieures. Dans un monde de possibles, n’ayant pas nécessairement connu la précarité expérimentée par leurs prédécesseurs, les effectifs de 25 à 44 ans sont nombreux à déplorer un manque de perspectives de carrières auprès de leur employeur.
Pour les employés les plus jeunes, pas question d’occuper un emploi qui ne procure aucun plaisir ou aucune satisfaction. Les effectifs de 18 à 24 ans sont plus susceptibles que les effectifs de plus de 24 ans à quitter leur emploi par manque d’intérêt pour celui-ci. Si la passion n’y est pas, la persistance n’y sera pas. Pour retenir cette génération, les employeurs devront se montrer aptes à offrir des emplois en phase avec leurs intérêts et leurs aspirations.
42% de ceux qui envisagent quitter leur travail actuel ne sont pas satisfaits de leur salaire et croient pouvoir trouver mieux chez les concurrents. La plupart d’entre eux ont un niveau d’éducation « moyen », selon le rapport se basant sur un sondage réalisé auprès d’un échantillon de milliers de personnes aux profils variés, équitablement répartis sur l’ensemble du territoire canadien.
D’autres Canadiens prévoient changer d’employeur par manque de défis au sein de leur poste actuel, ou encore pour résoudre des problèmes d’équilibre travail-famille.
Ce que les employés canadiens recherchent
Travailler pour une entreprise de bonne réputation et obtenir un salaire élevé semblent être les priorités des employés sondés. Le rapport Randstad pointe aussi leurs exigences élevées en ce qui concerne l’atmosphère de travail, les mesures de conciliation travail-famille et la progression de carrière.
Fait intéressant : le besoin de changement ou l’appétit constant pour la nouveauté n’est pas en cause. S’ils trouvaient un employeur à la hauteur de leurs attentes, force est de constater que ces employés seraient enchantés de rester : 49% d’entre eux disent rechercher un employeur pouvant leur offrir un emploi stable.
Le portrait de l’employeur idéal inclut aussi une capacité à offrir des horaires et des conditions flexibles. Avec ce cocktail gagnant, fini les problèmes de rétention des employés !