C’est une nouvelle étude de Randstad qui révèle à quoi ressemblera la main-d’œuvre au Canada en 2025, avec une tendance vers l’atypique qui devrait se confirmer dans les années à venir.
Selon un rapport de Randstad Canada mené auprès de presque 1 300 employés et plus de 500 professionnels des ressources humaines dans le pays, les travailleurs « non-traditionnels » (consultants, à distance, freelances…) constituent à l’heure actuelle entre 20 % et 30 % de la main-d’œuvre. Mais avec l’arrivée des nouvelles générations et de leur nouvelle vision du travail sur le marché, ce pourcentage devrait exploser dans les années à venir.
Le développement des technologies et une nouvelle attitude envers le travail vont obliger les employeurs à chercher de nouvelles façons de répondre à leurs besoins de compétences, en se basant sur du cas par cas et des contrats temporaires. Mais attention, il ne s’agit pas de travail temporaire au sens traditionnel du terme, mais de contrats dans l’ingénierie, l’IT ultra-qualifiée, la comptabilité…
Les avantages en chiffres
Une agilité qui manque de loyauté ? Pas forcément : près de 80 % des employés qui travaillent en freelance ou sur un mode temporaire se disent aussi loyaux que s’ils étaient embauchés à plein temps. Quelques chiffres prouvent d’ailleurs l’intérêt de ce fonctionnement :
- 21 % des employeurs pensent qu’un tel modèle aide à améliorer la performance
- 36 % pensent qu’ils sont ainsi mieux équipés pour répondre aux besoins et demandes changeantes des clients
- 55 % des professionnels qui se sont lancés dans le modèle agile pensent mieux contrôler leur carrière de cette façon
- 30 % mettent en avant le choix des projets et du travail
- 85 % des employeurs estiment que d’ici 2025, leur entreprise se sera tournée vers la main-d’œuvre agile.