Une étude d’échelle internationale publiée le 17 novembre dernier explicitait le sentiment des salariés face à leur avenir. Entre satisfaction, optimisme, et prudence, le point sur la situation actuelle.
Dans un contexte économique encore morose, LinkedIn, réseau international de professionnels, publiait mi-novembre une enquête réalisée auprès de plus de 12 000 actifs du monde entier, cherchant à faire état du degré de satisfaction des salariés. Globalement encourageants, les résultats témoignent d’un climat de contentement plutôt généralisé, puisque 63 % des interrogés, toutes nationalités confondues, se sont dit « heureux » ou « très heureux » de leur vie professionnelle actuelle.
Si cette moyenne à l’internationale franchit largement la barre des 50 %, laissant penser à une situation relativement positive, reste que de larges disparités ont aussi été exprimées selon les pays. Champions de la satisfaction dans l’emploi, les Hollandais, dont 80 % des actifs sondés se décrivent comme « heureux » ou « très heureux » dans leur emploi, se placent loin devant les Japonais, en bas du classement, qui ne sont eux que 31 % faire part des mêmes sentiments. A la sixième place, les Etats-Unis rejoignent eux la tendance mondiale, avec quelques 66 % des salariés interrogés épanouis.
Un optimisme… relatif
Outre ces degrés de satisfaction, l’étude s’est également attachée à quantifier l’optimisme des professionnels de tous horizons quant à leurs perspectives d’avenir. Là encore, les résultats, s’ils font montre d’une confiance relative puisque 52 % de la totalité des sondés considèrent que leurs efforts devraient trouver récompense au sein de leur entreprise, mettent tout de même en lumière des disparités importantes. Parmi les plus optimistes, les Brésiliens sont 63 % à penser que leur labeur et l’atteinte de leurs objectifs devraient les conduire à une progression au sein de leur société. Plus pessimistes, les Espagnols ne sont que 44 % à exprimer une telle foi en l’avenir. Et, à la septième place, les Etats-Unis cadrent avec la moyenne mondiale.
Interrogés sur la teneur de leurs ambitions professionnelles, ces mêmes salariés américains désignaient enfin, parmi sept critères suggérés, l’obtention d’une promotion, la stabilité dans leur emploi, et le rapide départ en retraite comme les objectifs majeurs de leur vie professionnelle. Des désirs oscillant entre la soif d’une évolution de carrière motivante et le souhait d’une tranquillité à tout prix, qui témoignent finalement du paradoxe énoncé par l’étude toute entière : certes globalement satisfaits, les salariés, restent malgré prudent face à leur avenir professionnel.